Banlieues - Quartiers irréguliers ?

La réalité des banlieues sénégalaises doit être reprise
dans les évaluations macroéconomiques,
en termes historiques, économiques, sociaux et politiques.
La notion de sites ou quartiers irréguliers doit être ramenée
en surface d’un débat profond.
Un État organisé ne doit pas utiliser cette appellation (quartiers irréguliers),
loin s’en faut, ou s’en référer pour avouer son incompétence
à conférer un statut juridique - « à ce foncier » - à la terre
ou à un habitat pour des propriétaires, des Communautés.
Ce qui fonde même une perte pour le recouvrement d’une taxe,
d’un impôt qui aurait pu servir à une action de développement.
Cette appréciation, au plus haut niveau, confère un statut marginal
organisé, en réalité, par la mise en texte juridique discriminatoire.
Dans le cas des villages rattrapés par les villes et, portés au statut
de Communes par d’autres textes de la décentralisation,
une adaptation des textes pourrait ne pas passer par
une désorganisation ou un désordre appelé restructuration.
Alors, qu’aucune structuration n’a jamais été opérée.
La situation d’inondation pose d’autres questions qui participent
de la complexité de cette catastrophe nationale.
Les activités menées par les différents groupes sociaux doivent
être revues au regard de la mesure de la perte.
Il n’est pas question de métrologie macroéconomique
 opposée à une microéconomie.

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