Presse inondations 2012 Compilation sans les images

Sortir des urgences récurrentes
Publié le 07/09/2012 | 00H37 GMT


Le Sénégal est sinistré ou quasi sinistré depuis des décennies.
Cette saison hivernale  est le dernier grand révélateur de l’état dans lequel baigne le pays.

L’aménagement de notre territoire est un échec.
L’urbanisation de notre  pays, notamment de la  région de Dakar, est un échec.
L’assainissement de nos villes et villages est un échec.
L’anarchie caractérise l’occupation de l’espace, l’indiscipline caractérise les Sénégalais.
L’Etat a failli dans ses missions d’organisation rationnelle, sécurisée et respectueuse des lois et règlements de la vie des citoyens.
Dans le drame des inondations récurrentes des responsabilités et des responsables existent. Sans chercher à punir les coupables, il est nécessaire de les identifier pour que la catharsis salutaire puisse opérer.

Nous vivons les conséquences de l’irresponsabilité sociale des pouvoirs politiques défunts et conséquemment de l’Etat.
Nous vivons les conséquences de l’incompétence du leadership politique face à l’épuisement d’un modèle de développement économique et social obsolète frappé d’inanité  depuis des décennies.

Nous vivons les conséquences de la macrocéphalie meurtrière de la capitale et de sa région face au reste du pays.
Le moment est venu de brider le développement démographique de Dakar et sa région, conséquence de l’abandon et l’appauvrissement des campagnes.

Il est impossible et dangereux de surconcentrer le développement d’un pays sur trois millièmes de son territoire.
Ce qui se dessine et qui crève les yeux, c’est l’instabilité sociale durable, source de toutes les violences et des dérives autoritaristes de l’Etat, avec des menaces sur le système démocratique et sur le nouveau régime et des potentialités dont il est porteur.
Nous vivons constamment des situations d’urgence durables.
Dans un tel contexte, la réponse nationale attendue de la plus haute Autorité politique et le comportement des citoyens doivent être à la hauteur des menaces et des enjeux.

Le Président de la République a, dans une démarche de lucidité, d’anticipation et de courage politiques hors de commun, proposé au pays une rupture épistémologique qui instaure la patrie au-dessus des partis et des intérêts partisans. Dans son premier discours à la Nation, il l’avait dit avec solennité.
Cette réorientation stratégique de la trajectoire historique du pays par la mort politique du parti-Etat, qui est le nouveau paradigme qui césure le passé de l’avenir projeté, ne saurait être l’œuvre d’un homme ou d’un parti.

C’est ce qui expliquerait que, le Président de la République ait recherché et instauré le compromis historique à la sénégalaise avec les forces politiques de l’ancienne opposition devenues les nouvelles forces politiques dominantes.
Il reste à convaincre les secteurs les plus radicaux des forces sociales  de la société civile et des syndicats des employeurs et des employés à partager la vision et la voie qu’incarne le nouveau régime et  à prendre toute leur place dans le redressement du pays.

Quant aux composantes saines du défunt pouvoir libéral, il leur revient d’avoir une lecture correcte/ juste de la nouvelle situation et de se joindre à l’œuvre de BBY, sans préjudice de l’action  salvatrice de la justice s’agissant de l’enrichissement illicite et des détournements des ressources publiques.

La présente phase historique de l’évolution du Sénégal dessine deux camps : celui de ceux qui entendent servir le peuple et le pays face à celui de ceux qui fomentent la contre-réforme pour se servir du pays et faire souffrir le peuple.
Sur ce fond-là, les corporatismes d’Etat et  sociaux tenteront d’exercer leurs toutes puissances prédatrices des ressources de la nation pour préserver leurs privilèges d’antan.
Ce qui guette les réformes rendues nécessaires par cinquante années de dormance nationale, c’est la chienlit sociale qui s’annonce.

Après le BBY politique encore à conforter et à consolider, il faut aller vers le BBY social.
Cette seconde manche est autrement plus difficile à réaliser que son pendant politique.
Les corporatismes syndicaux cinquantenaires que confortait dans leur posture la patrimonialisation de l’Etat par les pouvoirs politiques successifs ne perçoivent pas, ne comprennent pas et ne croient pas dans une « révolution » d’en haut porteuse de réformes et de paradigmes d’un genre nouveau.

La théorie pour une autre politique et une autre société, centrée sur l’intérêt général et le bien-être collectif, est en retard, voire absente.

Le poids des pratiques durant cinquante ans a installé une immense inertie intellectuelle pour penser l’avenir autrement que comme la poursuite des fins individuelles, y compris contre l’intérêt général.
Quand la théorie ne féconde pas les pratiques sociales pour en être également fécondée dans une relation dialectique, le risque est grave d’un patinage mortel.

La  partie la plus lucide et la plus intelligente de la société civile semble avoir saisi de quelles avancées sociales est gros le projet de réforme dont le nouveau régime est porteur.
Sans renoncer à exercer sa raison critique et à demeurer sentinelle vigilante, cette partie de la société civile participe au soutien et à la réussite de la nouvelle politique.

Il faut se féliciter de cette prise de conscience et travailler à conquérir d’autres cercles des intelligentsias syndicales et entrepreneuriales ainsi que des milieux si vivants de la culture dans notre pays. L’implication des plus hautes autorités religieuses musulmanes et chrétiennes dans la mise en place de la nouvelle société est souhaitable et fondamentale.
Les dernières décisions annoncées par  le Chef de l’Etat pour juguler les inondations, devenues une surpriorité nationale, ont trouvé un très fort écho dans le pays et reçu une adhésion massive.

La suppression du Sénat devant la détresse de la Nation a été une décision politique difficile, mais lucide et salutaire.
Une fois encore le Président donne plus d’épaisseur au paradigme fondateur de son action politique, « la Patrie au-dessus des partis et des intérêts partisans ».

La défense du droit à la vie de nos compatriotes en quelque endroit du globe a reçu une vigoureuse illustration par la position très ferme du Chef de l’Etat à l’occasion de l’assassinat d’Etat de deux Sénégalais en Gambie. La Nation entière est solidaire de cette position de l’Etat sénégalais.

Ces décisions aideront considérablement à la formation du front BBY social en conjonction avec le BBY politique.
L’occasion ne doit pas être perdue pour réaliser une sainte alliance nationale et sociale durable pour redresser le pays.
Tout le monde doit supporter le prix de l’effort du redressement national en orientant prioritairement les ressources publiques limitées vers les problèmes fondamentaux des Sénégalais.

La réduction du train de vie de l’Etat s’entend aussi et surtout de la réduction des charges publiques pour dégager de confortables marges d’investissement dans l’économique et le social. Ne penser qu’aux institutions étatiques serait une erreur et une faute politiques qui ne permettraient pas de récolter les ressources nécessaires. Les réformes de l’Etat doivent s’accompagner de la reconsidération du coût de la Fonction publique particulièrement chahutée par les politiques antérieures de réclamations salariales.

Cette fuite en avant dictée par le seul souci de calmer les fronts de la contestation et se ménager la conservation du pouvoir politique ne peut plus avoir cours. La conservation du  pouvoir politique ne doit plus exposer la Nation à sa stagnation. 
Là apparait la quintessence des valeurs cardinales de la République qui devront s’imposer à toutes les forces politiques, économiques, sociales et religieuses.

Dans notre Etat républicain, le peuple et ses intérêts sont au-dessus de tout. Tout ce qui vient en contradiction avec cette problématique ne doit pas avoir droit de cité. Aucun compromis sur ce genre de position n’est tolérable et la renaissance nationale du pays postule que l’on s’y accorde.

Le peuple doit monter au créneau pour défendre une République à son service et un Etat à sa dévotion. Le peuple est le maître absolu que la République et l’Etat doivent servir, par la loi et la Justice et dans la responsabilité de tous. Aucun représentant du peuple n’est et ne saurait être le maitre du peuple souverain. Les seuls représentants qui méritent le respect et la reconnaissance du peuple souverain sont ceux qui vouent leur vie et leurs actes à servir véritablement le peuple. Le service du peuple doit supplanter définitivement la vénération du veau d’or.

Samba Diouldé THIAM
Député du Sénégal
Membre du Groupe Parlementaire BBY
3ème Vice-président de l’Assemblée nationale
Secrétaire Général du Parti de la Renaissance et de la Citoyenneté PRC

CONTRE-COURANT - Par Ibrahima BAKHOUM
Nos inondations, nos fautes
Publié le 17/08/2012 | 01H49 GMT par Ibrahima BAKHOUM

Le gouvernement va débloquer 500 millions FCFA très immédiatement, pour venir au secours des populations sinistrées des zones inondées. A l’évidence l’annonce du ministre de l’Intérieur ne peut concerner que Dakar et probablement une infime minorité de gens de la région.  Ce sera le début de mesures ponctuelles parfois tellement localisées qu’elles seront appelées à être reconduites si souvent qu’elles finiront par engloutir des sommes largement au-dessus de la première enveloppe.

Le résultat n’en sera guère éloigné de celui obtenu au lendemain des grandes inondations de 2005. Le Président Abdoulaye Wade saisit le prétexte du besoin de faire face aux urgences pour décréter le report de la présidentielle, de 2006 à l’année suivante.  Le budget annoncé de l’élection s’élevait alors à 50 milliards CFA. Quelques mois après l’annonce de la très controversée décision du Chef de l’Etat, les autorités mettaient en œuvre un projet toujours objet de controverse.  Jaxaay était conçu pour permettre le recasement de populations des zones inondées du département de Pikine. Plus de 5 ans après, il y a encore des raisons de s’interroger sur l’opportunité qu’il y avait à reporter une élection, à rediriger un budget de plusieurs dizaines de milliards vers un objectif aussi important que la lutte contre les inondations, mais avec des effets si modestes sur l’ensemble de la problématique des inondations en banlieue et hors de Dakar.

Mais loin du débat politicien, il y a besoin de reconsidérer notre politique d’urbanisation. Le rattrapage devenu la règle pour la restructuration de quartiers spontanés a atteint ses limites. Il est évident qu’il est de plus en difficile, pour toutes les grandes agglomérations du pays, de faire observer la règle normative qui voudrait que le géomètre précède l’habitant. Autrement dit, éviter une occupation anarchique de l’espace. Mais comment espérer une telle norme lorsque même les espaces préalablement bien aménagés sont vite squattés par des activités parasites sans rapport avec le cadre ? Le combat titanesque contre l’occupation anarchique de l’espace urbain à Dakar se heurte à l’imprévoyance des différents gouvernements qui se sont succédé depuis la décennie de la grande sécheresse des années 70.

C’est donc cette spirale de décaissements annuels que les nouvelles autorités voudraient arrêter. Le ministre de l’Assainissement en visite dans des zones inondées en a donné l’assurance. Pour Oumar Guèye, «il n’est plus question de poursuivre» dans la direction empruntée jusqu’ici. La solution passerait par une action de grande envergure. Côté budget, le ministre annonce 450 milliards de FCFA. On présume que la solution n’a pas été sortie comme par magie, de la manche du ministre. C’est donc que le gouvernement n’aurait pas attendu la tombée des pluies pour réfléchir aux moyens de faire face. On peut considérer que les techniciens ont beaucoup appris des dernières années.  Surtout des échecs et succès de leurs propres programmes. De la déclaration de Oumar Guèye au terme de sa visite, on retient que l’Etat va poursuivre la politique des bassins pour recevoir les eaux à drainer des zones inondables.

 Ce qui fait penser que, de «sources de tous les maux», ainsi qu’elles en étaient accusées, jusqu’à l’hivernage dernier, ces infrastructures commenceraient à s’imposer comme alternative, quoiqu’à très court terme. Cela pose la question de l’excès de politisation d’une situation qui transcende les clivages pour impacter le quotidien des populations de toutes les zones sensibles, partout dans le pays.  Etat comme populations sont responsables du mal. Il est dès lors injuste d’accuser un gouvernement d’incompétent, simplement parce qu’il n’aura pas réussi, en quelques années, à résoudre un problème vieux de plusieurs décennies, qui exige de lourdes dépenses et des mesures hardies dont certaines aussi impopulaires qu’incontournables. Les nouvelles autorités viennent à peine de prendre le dossier en mai, même si Macky Sall était à la tête du gouvernement quand Me Abdoulaye Wade décidait de reporter l’élection présidentielle pour «financer la lutte contre les inondations». Ses ministres et lui avaient appliqué ce qu’ils pensaient être juste dans le contexte de l’époque. Si les techniciens sont toujours en activités et l’administration restée la même, soit on risque de reconduire les mêmes erreurs qu’avant, soit on considère que la politique mise en œuvre était appropriée et on continue sans avoir de besoin de rester bloqué sur le rétroviseur.

Presqu’un demi milliard de FCFA, cela peut paraître démesuré. Mais vu sous l’angle des nécessaires déplacements de populations, c’est à peine suffisant. Une des limites du plan Jaxaay a consisté en des recasements non accompagnés de la réalisation d’infrastructures de transport. Il est vrai que le tracé de l’autoroute à péage passe pas loin, mais sa réalisation n’était encore qu’au stade des « idées de Wade », sans acte visible. Ainsi, son enclavement a rendu le site de Jaxaay peu attractif et des familles bénéficiaires ont préféré revendre la maison acquise dans le cadre du projet.

En outre, il y aura besoin de négocier avec des arguments sonnants pour convaincre des exploitants agricoles depuis longtemps installés sur leurs terres. Les dédommagements qu’appelleront les actions de recasement pourraient être suffisamment importants pour justifier que le contribuable soit encore sollicité.  Si les terres de la région de Dakar ne suffisent pas pour  créer une autre ville (ce sera quasiment le cas pour déplacer la moitié du département de Pikine et des quartiers spontanés de Dakar), les pouvoirs publics seront bien obligés de s’adresser à d’autres collectivités d’autres régions. Mais là, les succès des actions de revendications autour du sol constitueront un obstacle non négligeable. Il faudra alors d’intenses campagnes de communication et une très bonne approche politique. Sinon… Fanaye ba  naaw*.

* Fanaay, du nom de la localité du département de Podor, théâtre d’affrontements ayant fait un mort l’année dernière, pour s’opposer à l’installation du projet de Sen-éthanol



PAR MOUSSA KEBE CHEF DE PROJET EN GESTION ET TRAITEMENT DES EAUX
Pour une gestion durable des eaux pluviales

CONTRIBUTION - Dans tous les domaines de compétences nécessaires au redressement et à l’essor d’un pays, il y a des sénégalais qui y excellent. La compétence de nos compatriotes est reconnue à travers le monde.


Il est de la responsabilité de l’état de rassembler toutes compétences, tous les savoirs et tous les talents au service de la nation. Quand on a de grandes ambitions, il faut s’entourer de personnes compétentes.
Il est du devoir de chaque citoyen de proposer ses compétences pour améliorer la situation du Sénégal dans son domaine d’intervention.
C’est dans cet esprit que je souhaiterais apporter ma contribution sur la lutte contre les inondations.
Le 30 mars 2012, j’ai écrit un courrier au Président de la République dans lequel je mentionnais : « …Je sais, Monsieur le Président, qu’il y a des urgences sociales tels que la sécurité, la santé publique, le chômage, la paix tant attendue en Casamance… Ces problèmes méritent légitimement que vous y apportiez toute votre énergie dès votre prise de fonction.
Cependant, la saison des pluies arrive à grande vitesse et les inondations qui l’accompagnent seront bien évidemment au rendez-vous.
Il est bien évident que les problèmes d’inondation ne pourront pas être résolus en si peu de temps mais les personnes qui seront sinistrées comprendront difficilement cela. Il est donc nécessaire de mettre en place une stratégie nationale de gestion des eaux de pluie et très vite… »
Malheureusement, la saison des pluies m’a donné raison.
Le gouvernement du Sénégal semble avoir compris l’enjeu que représente la lutte contre les inondations dans les années à venir. A la veille du conseil interministériel de lutte contre les inondations, je voudrais apporter quelques axes de réflexion pour une gestion efficace des eaux pluviales au Sénégal.

Résoudre l’urgence :

Pas besoin d’être un ingénieur en hydraulique pour identifier les zones rouges qui sont submergées à la première pluie intense. Nous connaissons les zones et les quartiers victimes d’inondation tous les ans à la même période. La faute des élus, c’est d’avoir laissé les populations construire et résider dans ces zones inondables et non habitables. La solution est simple mais demande un courage politique : déloger les habitants de ces quartiers. Cette solution est réalisable avant la prochaine saison des pluies si elle est accompagnée d’une bonne sensibilisation et de mesures sociales.
Il est inadmissible de laisser les citoyens se reloger dans des zones inondables à peine l’hivernage terminé. Tous les spécialistes accentuent aujourd’hui leurs commentaires sur le caractère exceptionnel de l’intensité des pluies de cette année. Mais il ne faut pas regarder loin pour savoir que les phénomènes climatiques rares sont de plus en plus fréquents et les catastrophes engendrées par les eaux de pluie ne sont plus exceptionnelles. Face à cette situation, la responsabilité de tout élu est de mettre en œuvre tous les moyens et de prendre toutes les précautions pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.
 ? Nous savons que la pluie tombera du ciel l’année prochaine avec, au mieux, la même intensité ? Nous savons que les ruissellements ont toujours un exutoire ? Nous savons que si les exutoires sont habités, il y aura des dégâts et des morts…
Laisser faire est donc intolérable. D’autant plus qu’il coûte beaucoup moins cher à l’état de reloger les citoyens dans des zones habitables que de garantir à chaque mois d’août aux sinistrés : • Logement temporaire ; • Sécurité ; • Vivres et soins ; • Pompage des eaux….
Il y a eu des morts cette année, il y aura des maladies par la suite. Prévenir ces situations n’a pas de prix. Alors un peu de courage chers élus, faites ce que vous devez faire.

Connaître avant d’agir

Communication avant tout

La première phase et sans doute l’une des plus importantes est la sensibilisation des élus locaux et des citoyens sur l’enjeu des études qui seront menées.
La réussite d’un projet est fortement liée à son appropriation par la population concernée.
Une véritable campagne de communication doit être menée pour sensibiliser les riverains et les responsabiliser dans le sujet. Un calendrier prévisionnel des études et travaux doit être fourni à chaque élu local pour qu’en phase étude les Sénégalais soient conscients que la recherche de la solution à nos problèmes est en cours.

Créer des comités de pilotages
A l’échelle de chaque commune, département ou région, un comité de pilotage doit être mis en place. Il sera composé de représentants des citoyens, d’élus locaux, des services de l’état et de partenaires techniques et financiers. Ces membres auront pour rôle de définir la feuille de route et d’élaborer le calendrier de mise en place du schéma directeur.
Ce comité de pilotage constitué d’élus, de techniciens et d’institutionnels pour mener à bien cette réflexion sur les eaux pluviales sera l’interlocuteur privilégié des riverains et responsable du respect du calendrier fixé par l’état.
Une fois le comité de pilotage créé, il pourra, s’il le juge nécessaire, faire appel à un prestataire (bureau d’études, cabinet de conseils…) qui sera chargé de réaliser toutes études nécessaires à l’élaboration de leur schéma directeur. Evidemment il y aura plusieurs comités de pilotage au Sénégal, travaillant dans des zones différentes, mais en concertation pour partager les expériences.

Acquérir toutes données disponibles
La première étape du diagnostic est une phase de recueil de données et de recensement de tous les dysfonctionnements observés. Cette phase permettra de disposer de toutes les données géographiques, climatiques, administratives, topographiques, socio-économiques… Elle sera complétée par des enquêtes et investigations auprès des populations concernées. Cette étape permettra ainsi de faire une description générale des sites et des écoulements (inventaire exhaustif des réseaux pluvial, topographie, géologie, occupation du sol, etc.) avec recensement des problèmes constatés lors des épisodes pluvieux.

Investigations complémentaires
Ces investigations visent à connaître, de façon très précise, le fonctionnement de chaque bassin versant. Il s’agit notamment de levés topographiques et de modélisation de bassins versants pluviaux. Eléments essentiels de l’étude, les levés topographiques et la modélisation permettent de connaître les caractéristiques des bassins versants, la capacité des réseaux existants, de caractériser ensuite les aménagements répondant aux dysfonctionnements. Représentant des coûts importants, il est primordial d’estimer correctement ces besoins.
Faire un bilan de diagnostic Les phases précédentes doivent permettre d’aboutir à un diagnostic précis de la problématique. Ce diagnostic permettra de fournir une vision claire de la problématique pluviale à l’échelle de chaque bassin versant. Il doit également permettre à chaque quartier ou commune de comprendre précisément l’origine des dysfonctionnements recensés précédemment. A ce stade, le comité de pilotage est censé connaître :  ? Tous les bassins versants de sa zone d’étude ;  ? Les exutoires de chaque bassin versant ;  ? Une définition cartographique des insuffisances et dysfonctionnements (points "noirs"), des risques d’inondation (zones de débordement) et une identification des zones à forte vulnérabilité.  ? Les zones inondables ;  ? Les premières pistes d’élaboration des schémas directeurs…
Préparation de la réglementation L’objectif cette phase est de définir les possibilités d’aménagement de chaque secteur d’étude permettant de résoudre l’ensemble des problématiques identifiées et d’intégrer les perspectives d’aménagement communal dans le futur. Elles s’inscrivent dans deux volets :  ? Un volet hydraulique pour améliorer le fonctionnement du réseau, des ouvrages existants, mais également pour créer des aménagements afin de gérer les écoulements et donc, limiter les flux responsables des inondations.  ? Un volet urbanistique et pédagogique proposant des solutions à mettre en place pour réduire le ruissellement sur les versants. Ces actions agissent notamment sur la capacité d’infiltration des terres et la promotion d’initiatives de gestion des eaux de ruissellement pour tout nouveau projet urbain.
Les réflexions doivent également permettre d’aboutir à l’établissement d’un zonage des eaux pluviales, basé sur l’analyse de l’ensemble des contraintes du milieu environnant. Véritable outil d’aménagement du territoire, il a pour vocation de délimiter, sur chaque commune :  ? Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols, assurer la maîtrise de transfert des débits (écoulement en réseaux ou par ruissellement de surface admis).  ? Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, si besoin, le traitement des eaux pluviales.  ? Les zones où il est nécessaire de préserver des champs d’expansion (zone inondable et inhabitable).
Règlement d’urbanisme et schéma directeur Depuis l’installation du nouveau gouvernement, toutes les autorités parlent de schéma directeur. Mais le schéma directeur ne peut être élaborer qu’après la validation des phases précédemment décrites. Aussi il est important de préciser qu’il n’existe pas un schéma directeur national.
Chaque unité administrative doit, dans un délai fixé par l’état, élaborer un règlement d’urbanisme à partir des conclusions de l’étude. Chaque règlement d’urbanisme communal sera ainsi accompagné de schéma directeur de gestion des eaux pluviales. Dans le cas où des communes feraient partie du même bassin versant, on peut avoir un schéma directeur intercommunal. Par-là, on comprendra que pour résoudre définitivement les problèmes d’inondation, la compétence « gestion des eaux pluviales » doit revenir aux communes. Il faut une responsabilisation des élus locaux devant leurs citoyens. Le schéma directeur doit avoir une vision à long terme pour :
 ? Garantir à la population présente et à venir des solutions durables pour l’évacuation et le traitement des eaux pluviales : prise en considération de la sécurité des biens et des personnes.  ? Assurer une communication adaptée aux enjeux : développement de la conscience du risque associé à tous les ouvrages composant un réseau structurant des eaux pluviales.  ? Respecter le milieu naturel en préservant les ressources en eaux souterraines et superficielles : aucune gestion globale ne peut s’inscrire sans la préservation des zones vertes – Maintien de l’effet tampon des zones humides.  ? Assurer le meilleur compromis économique : prise en considération que toutes ces logiques ont un coût mais qu’elles sont traduites dans une logique d’ensemble.  ? S’inscrire en harmonie avec la législation : message à transmettre à l’ensemble des acteurs économiques (élus, lotisseurs, etc.) que tout aménagement se doit d’être analysé puis étudié dans sa globalité (étude d’impact, mesures compensatoires, etc.).
Programme de travaux
Le schéma directeur doit définir un programme de travaux de prévention contre les risques d’inondation. Travaux efficaces ne veulent pas forcément dire pose de canalisations et création de stations de pompage qui sont des solutions de dernier recours. En effet, les meilleures solutions pour une gestion durables des eaux pluviales, surtout dans un pays aride comme le Sénégal sont : • Une gestion des eaux à la parcelle : réutilisation de l’eau de pluie par le particulier ; • Stockage public : créer des ouvrages de stockage public de l’eau de pluie en vue de sa réutilisation ; • L’infiltration avant l’exutoire ; • Création d’ouvrage de tamponnement pour réguler les flux et limiter les risques d’inondation ; • Création de zones de ralentissement : par plantation ; • Toutes autres techniques alternatives dont on peut parler plus tard. Si et seulement si ces solutions sont impossibles, on peut canaliser par la pose de tuyaux. Par contre, les stations de pompages sont absolument à éviter pour leur triple inconvénients : • Coût d’investissement élevé ; • Coût d’exploitation énorme ; • Durée de vie des pompes limitée et coût de renouvellement important. Le programme de travaux doit être hiérarchisé en fonction de l’urgence, de l’ampleur et des possibilités financières…
La supervision
Le rôle de l’état est aussi de mettre en place un organisme chargé de : • Tracer la feuille de route ; • Fixer les calendriers ; • Valider les études ; • Veiller à la bonne exécution des travaux…. Ce rôle est aujourd’hui joué par l’ONAS qui a démontré toute son incompétence pendant ces dernières années. Si l’état souhaite vraiment résoudre définitivement les problèmes d’inondation, il devrait commencer par mettre une équipe compétente et ayant les talents nécessaires à la conduite des opérations à venir.
Si la supervision des études devant aboutir à l’élaboration des schémas directeurs de gestion des eaux pluviales est assurée par les mêmes personnes qui sont là depuis des décennies, on dépensera des milliards pour rien.
Nous avons compris l’enjeu de la gestion des eaux pluviales ; Nous savons que rien ne sera désormais une surprise avec les changements climatiques ; Nous voulons résoudre pour de bien ce problème ? Alors du courage dans le choix des décisions, des stratégies et des personnes.

Moussa KEBE Chef de Projets en gestion et traitement des eaux AMODIAG Environnement – Agence Nord Picardie Tel : 00 33 6 72 24 53 12 Mail :mkebe@amodiag.com 9,avenue Marc Lefrancq ZAC de Valenciennes Rouvignies 59121 PROUVY France



[*]INONDATIONS - TOUBA: PRES DE 600 FAMILLES DANS LA RUE, DES MAUSOLEES DE DIGNITAIRES RELIGIEUX SOUS LES EAUX[/*]
inondations-touba-pres-de-600-familles-dans-la-rue-des-mausolees-de-dignitaires-religieux-sous-les-eaux]                                      INONDATIONS - TOUBA: PRES DE 600 FAMILLES DANS LA RUE, DES MAUSOLEES DE DIGNITAIRES RELIGIEUX SOUS LES EAUX[/LINK]                                      [/LARGE]


SENINFOS.COM - Les 136 mm de précipitations d’hier, dimanche, ont fait beaucoup de dégâts dans la ville sainte de Touba.

En effet, hormis les trois personnes tuées, des centaines de sinistrés ont été enregistrés. Selon Le Populaire, les premières estimations font état de près de 600 familles sinistrées qui passent la nuit chez des voisins ou à la belle étoile. Le journal ajoute d’ailleurs que des chefs religieux sont touchés par les inondations. Le Khalife Général des Mourides, Serigne Sidy Moctar Mbacké, a reçu pendant plusieurs minutes son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre, lui-même victime de ces inondations, pour un état des lieux. A Darou Minam Niari Etage, la maison du député Mame Khari Mbacké est complètement engloutie sous les eaux, de même que l’une des maisons de Serigne Abdou Fatah Mbacké Fallilou.

A noter également qu’une partie du mur de clôture du grand cimetière de Touba s’est effondrée. « Plusieurs tombeaux et des mausolées de petits fils de Serigne Touba sont inondés », a confié la même source au Populaire.
Avec Seneweb

INONDATIONS: Touba : le conseil rural offre des vivres aux sinistrés de la ville

senegal24 septembre 8, 2012 Commentaires fermés

Le conseil rural de Touba Mosquée (centre) a offert jeudi des vivres d’une valeur de 48 millions de francs CFA aux 5.026 personnes sinistrées recensées dans la cité religieuse, a constaté un journaliste de l’APS.
Ce don est composé de 150 tonnes de riz, cinq tonnes de sucre et 5.000 litres d’huile. La Fédération des femmes de Touba a, elle aussi, participé à ce geste de solidarité en offrant des lots de vêtements aux sinistrés.
La ville de Touba est fortement frappée par les inondations occasionnées par la pluie du 26 août.
Le khalife général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké, a déjà offert 50 tonnes de riz aux sinistrés et 10 millions de francs CFA destinés à l’achat de carburant utilisé dans les opérations d’évacuation des eaux de pluie.
»Une procédure d’urgence » a permis à la communauté rurale de Touba Mosquée de faire ce don, avec son budget de fonctionnement, a expliqué son président Abdou Ahad Kâ.
»La distribution va se faire dans les prochains jours », a dit M. Kâ, soulignant que  »les procédures ont été faites en toute transparence ». Il a indiqué que la commission locale d’organisation des secours, présidée par le préfet du département de Mbacké, est à pied d’œuvre depuis le début des inondations.
»Nous sommes très à l’aise dans cette opération. Cette commission travaille en étroite collaboration avec les représentants du khalife général des Mourides. Il n’y a pas de clientélisme. Ceux qui sont sous les eaux n’ont pas de couleur politique. Il y a une grande transparence », a assuré le préfet du département de Mbacké, Alioune Aidara Niang.



Inondations à Touba: Près de 600 familles dans la rue, des mausolées de dignitaires religieux sous les eaux
   Par SenewebNews | Seneweb.com |  Lundi 27 août, 2012 11:05  | Consulté 7986  fois  | 72 commentaires   Favoris
Societe | Mots Clés: Inondations, Touba, Dignitaires mourides, Mosquée

source:Seneweb.com
Les 136 mm de précipitations d’hier, dimanche, ont fait beaucoup de dégâts dans la ville sainte de Touba. En effet, hormis les trois personnes tuées, des centaines de sinistrés ont été enregistrés. Selon Le Populaire, les premières estimations font état de près de 600 familles sinistrées qui passent la nuit chez des voisins ou à la belle étoile. Le journal ajoute d’ailleurs que des chefs religieux sont touchés par les inondations. Le Khalife Général des Mourides, Serigne Sidy Moctar Mbacké, a reçu pendant plusieurs minutes son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre, lui-même victime de ces inondations, pour un état des lieux. A Darou Minam Niari Etage, la maison du député Mame Khari Mbacké est complètement engloutie sous les eaux, de même que l’une des maisons de Serigne Abdou Fatah Mbacké Fallilou. A noter également qu’une partie du mur de clôture du grand cimetière de Touba s’est effondrée. « Plusieurs tombeaux et des mausolées de petits fils de Serigne Touba sont inondés », a confié notre source.

Touba / Fraude-Inondations : Des chefs de village épinglés pour faux et usage de faux
   Par Seneweb news | Seneweb.com |  Jeudi 13 septembre, 2012 11:21  | Consulté 1374  fois  | 7 commentaires   Favoris
Societe | Mots Clés: Touba, Inondation, Sinistres

source:Seneweb.com
La commission de recensement physique des personnes sinistrées à Touba a épinglé plusieurs personnes dont des chefs de villages pour faux et usage de faux. Le Sous-préfet de Ndame qui a réceptionné des dons de la députée Mame Khari Mbacké a affirmé qu’il y a eu « des cas de fraudes enregistrés par la commission dans certains quartiers comme Gare Boumack où sur une liste de 72 sinistrés les 20 sont fictifs. Mais toutes les personnes de trop ont été enlevées des listes », tient-il à rassurer.
 Le chef de l’exécutif local de mettre en garde : « des sanctions pénales sont prévues à cet effet, car ces cas de faux et usage de faux notés ont été transmis à la police qui est chargée de mener des enquêtes et de transmettre au procureur qui verra la suite à donner ». Selon le Populaire, des cas similaires ont été aussi enregistrés dans d’autres quartiers.



Inondations à Touba : Le khalife débloque 1Milliard, Cheikh Amar offre 50 millions et plusieurs motopompes

SENENEWS.COM-Les bonnes volontés continuent de manifester leur solidarité à l’égard des populations sinistrées des fortes pluies de la nuit du samedi à dimanche. Le Khalife général des mourides Serigne, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké nous dit-on a décaissé 1 milliard de franc Cfa. L’homme d’affaires Cheikh Amar patron de Tse a quand à lui fait une contribution de 50 millions et plusieurs motopompes pour les populations sinistrés de la communauté rurale de Touba. Le gouvernement a lancé un plan Organisation des secours (Plan Orsec) qui tarde toujours à se concrétiser sur le terrain.
Assita
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Inondations : Touba enregistre sa 6ème victime


Date de mise en ligne : mercredi 29 août 2012
La liste des décès par noyade après les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville religieuse de Touba s’allonge avec la découverte d’une fillette âgée de 7 ans.
Awa Ndiaye porte le nombre de morts par noyade à six (6) dans la ville de Touba. Disparue depuis lundi à la suite des inondations, le corps de la fillette a été découvert mercredi, avec la baisse du niveau de l’eau dans le quartier de Madiyana 6, situé dans la zone la plus inondable de Touba.
Malgré les efforts pour évacuer l’eau des maisons et des rues, la situation semble toujours préoccupante à Touba. Des quartiers comme les cité Khadimou Rassoul et Djily Mbaye sont encore sous les yeux.
D’ailleurs, des sinistrés de certains quartiers commencent à s’impatienter et menacent de manifester puisque se sentant « snobés » par les autorités dans le cadre du plan Orsec (organisation de secours, NDLR).
Ferloo.com

TOUBA-GRAVES CONSEQUENCES DES INONDATIONS ET EAUX STAGNANTES : Le Paludisme Sévit À Touba

Publier par WEBMASTER | September 20, 2012 | 0
Les tests de diagnostics rapides sont formels, le paludisme est bien présent à Touba et il sévit terriblement dans les foyers. En effet, des sources renseignent que les tests sont dans leur écrasante majorité positifs, décelant des cas de paludisme sérieux et dangereux. Au niveau du poste de santé Serigne Saliou plus de 80 cas ont été notés sur 100 personnes consultés ces dernières heures. D’autres postes ont enregistré 100% de cas de paludisme, même si par ailleurs, nos interlocuteurs n’ont pas voulu se prononcer officiellement sur la question. Toutefois, une communication dans ce sens est en passe d’être faite par les autorités à travers les radios locales, pour alerter les populations. Des pharmaciens ont confirmé que les commandes de médicaments antipaludéens ont quadruplé en un temps record. En tout état de cause, a Touba, la maladie sévit chez les enfants et les femmes enceintes qui se ruent dans les postes, centres de santé et autres structures médicales de la cité religieuses. A ce jour, et ce depuis quelques semaines, la maladie est le premier motif des consultations enregistrées. Les malades ont le corps chaud. Ils sont sujets, parfois, à des vomissements accompagnés de toux. La recrudescence du paludisme est due, signale-t-on, aux inondations notées ce mois dernier dans la cité religieuse, avec des eaux stagnantes dans les quartiers, surtout périphériques. « Nous sommes pris d’assaut par les moustiques. Nous ne dormons ni le jour ni la nuit. Nos enfants sont malades. Certains d’entre eux souffrent, en plus du paludisme, de diarrhées récurrentes », confie une mère de famille, habitant Keur Niang. Trouvée au poste de santé Serigne Saliou, elle se désole de la couleur verte prise par les eaux pluviales et les odeurs nauséabondes qu’elles dégagent. Un tour dans certains quartiers comme Mbal et Hizbut Tarquiyah, a permis de remarquer la présence de mouches, moustiques, prouvant aisément les conditions difficiles dans lesquelles sont plongées les populations de la cité. Aujourd’hui, en lieu et place de la campagne de sensibilisation que les autorités médicales ont manqué de faire cette année, les populations, très vulnérables, attendent de l’Etat une prise en charge moins coûteuse des malades victimes des inondations. Nos tentatives de savoir s’il y a eu des pertes en vie humaine sont restées vaines.
Mama Moustapha MBAYE (Correspondance)










« Touba ne demande aucun privilège, mais souhaite être considérée au vu du nombre de ses populations. Pour ce, il lui faut un réseau d’assainissement efficace, pour dans l’avenir éviter d’être confrontée à de si pénibles inondations ». Des vérités assénées par le Khalife Général des Mourides. Serigne Sidi Mokhtar Mbacké, loin de croiser les bras, dégainera dans la foulée la somme d’un milliard de frs et demandera aux sinistrés de s’en remettre à Dieu.
Mis au courant des inondations terribles qui secouent la cité religieuse de Touba, le Gouvernement de Abdoul Mbaye a convoqué dans la matinée du dimanche un conseil interministériel d’urgence pour déclencher le plan Orsec. Après la réunion tenue à Dakar, une délégation sera héliportée de la Dakar à Touba sous la conduite de Omar Guèye, ministre de l’Assainissement, de Mor Ngom, ministre des Transports routiers et Augustin Tine, ministres de Forces Armées. Arrivées à 16 heures 35 minutes, la délégation accueillie par plusieurs personnalités, dont le Pcr de Touba Serigne Abdou Lahad Kâ, les parlementaires Moustapha Cissé Lô, Abdou Lahad Seck Sadaga et Serigne Gallass Kaltom, a effectué une tournée à travers les artères de la cité pour s’enquérir de la situation. Constatant qu’à Touba, il n’y a plus que des eaux stagnantes, comme il avait dit lors de sa dernière visite, le ministre annoncera des prestations urgentes de la part de l’Etat. Ainsi, promettra-t-il de mettre à la disposition de la cité 50 camions hydrocureurs, plusieurs motopompes etc.… A l’en croire, le principal problème découle de l’état défectueux du bassin de rétention de Keur Niang dont les coffrets ont été bousillés par l’eau, entrainant l’arrêt des pompes. Omar Guèye de marteler qu’il s’agit de prendre des mesures transitoires, en attendant que les vraies solutions, l’établissement d’un réseau d’assainissement complet d’un coût de 43 milliards. Notons que le Khalife Général, par le canal de Serigne Bassirou Abdou Khadr et de Serigne Cheikh Thioro, a rappelé aux autorités que Touba ne réclame aucun privilège mais souhaite que des efforts soient déployés eu égard au caractère important de sa population. Il mettra la somme d’un milliard de frs à la disposition de l’Etat pour l’épauler dans la mise en place d’un bon réseau d’assainissement et s’engage à prendre à ses propres frais l’ensemble des dépenses en carburant pour mener à bien les opérations de drainage des eaux pluviales.

Mama Moustapha MBAYE (Correspondance) – L’office Le discours de vérité du Khalife aux autorités

Publier par WEBMASTER | August 28, 2012 | 1
INONDATIONS
Les précipitations font deux morts à Touba

Deux personnes sont décédées dans la nuit de samedi à dimanche à Touba où il a plu 140 mm qui ont aussi entrainé d’importants dégâts matériels à travers toute la ville, a constaté le correspondant de l’APS.

Parmi les victimes, une vieille dame de 90 ans qui a été surprise dans son sommeil par les eaux. Elle était avec son petit-fils qui était souffrant et qui n’a rien pu faire pour alerter le voisinage. L’autre victime est un jeune homme de 27 ans, domicilié au quartier Guinaw rail. Il a trouvé la mort à la suite de l’effondrement du mur de sa chambre.

Après l’averse de la soirée du samedi, la pluie a repris de plus belle ce dimanche vers 15 h 30 mn. Plusieurs habitations sont sous les eaux et l’état du sinistre reste encore difficile à estimer. Même la grande mosquée de Touba n’a pas été épargnée. Les tapis de prière de ce lieu de culte sont tous trempés. Le ministre des Infrastructures et des Transports, Mor Ngom, Augustin Tine, ministre des Forces armées, et Oumar Guèye ministre, ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, sont arrivés à Touba vers 16 heures à bord d’un hélicoptère de l’armée pour s’enquérir de la situation.

Les fortes pluies ont au total fait six morts à travers le pays. Trois des victimes sont mortes à Diaoulé, dans la région de Fatick, dans l'effondrement de leur maison. Une autre victime a péri dans la banlieue de Dakar. Suite à ces fortes précipitations, le ministre de l'Intérieur, Mbaye Ndiaye, a annoncé le déclenchement du plan d'Organisation des secours (Plan Orsec). Il ‘’consiste en la mise en œuvre de structures de gestion, de prise en charge à travers un état-major de commandement, de coordination et de suivi de l’ensemble des opérations propres à neutraliser ou à anéantir toute menace contre les citoyens et leurs biens en matière d’inondations ou de catastrophes’’, a-t-il précisé.





Inondations à Touba: Les parents attachent les enfants pour leur éviter la noyade


Lundi 3 Septembre 2012 - 11:12

LERAL.NET Les populations de Touba ont pris des mesures pour éviter le pire à leurs enfants. Désormais, ils attachent leurs enfants au lit pour éviter qu’ils tombent dans l’eau.



Les populations de Touba attachent leurs enfants au lit. Ces derniers veulent éviter à leurs progénitures de tomber dans l'eau cours du sommeil. Cependant, en ce qui concerne l’élan de solidarité, le gouvernement devrait selon des bénéficiaires élever la barre pour toucher le maximum de sinistrés. D’après le comité dans La Tribune., il y aurait Cinq mille vingt-six victimes à Touba, cent à Mbacké, plus d’une cinquantaine à Taif, une trentaine à Kaél sont recensés. 
Claude André Coly (Leral.net) 

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Inondation au Sénégal : Le Fouladou touché

Mardi 11 Septembre 2012 - 23:00
Selon Sud Quotidien, les intempéries n’ont pas voulu épargné le fouladou. Les fortes précipitations de ce jeudi soir jusqu'à l’aube du vendredi 7 ont fait d’importants dégâts a kolda ville comme dans certains villages du département de Médina Yéro Foulah. Kolda a désormais son lot de sinistrés des pluies. En effet, plusieurs maisons de la commune de kolda ont été envahies par les eaux. Certains villages du département n’ont pas été épargnés. Pour la commune, le décompte se poursuit mais du quartier Gadapara a celui de Bantaguel en passant par sinthian Idrissa plusieurs maisons ont été envahie par les eaux. Les dégâts matériels important ont été signalés avec l’effondrement de plusieurs bâtiments en banco servant de logis.

Abdallah Sarr



Plombées des ailes, les cités "Jaxaay" peinent à prendre leur envol
   Par Aps | APS |  Vendredi 07 septembre, 2012 14:59  | Consulté 1449  fois  | 2 commentaires   FavorisDescription : http://www.seneweb.com/images/v0/news/font-sm_off.gif Description : http://www.seneweb.com/images/v0/news/font-md_off.gif Description : http://www.seneweb.com/images/v0/news/font-lg_off.gif
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Societe | Mots Clés: Jaxaay, Senegal, Inondation
Seneweb NewsLetter
source: APS
Le manque d’infrastructures de base rend peu commode la nouvelle vie des habitants des citées correspondantes réalisées entre Keur Massar et Rufisque, à l'instar des logements du "Plan Jaxaay" destinés au relogement des sinistrés de la banlieue de la capitale, après les inondations de 2005.Des résidents en sont encore à souhaiter une meilleure qualité de vie, dans ces nouvelles citées où il n’existe ni poste de santé, ni même un marché digne de ce nom, alors même que les nouvelles habitations viennent de passer commune, avec Niacoulrab et les Parcelles assainies de Keur Massar, à la faveur du dernier découpage administratif de 2011. 
Il ne faut par ailleurs que quelques millimètres de pluie pour rendre impraticable certaines rues et ruelles de Jaxxay, a constaté un reporter de l’APS, sans compter que même dans ce site, pourtant de relogement, les inondations ont rattrapé certains habitants dont les maisons sont de nouveau sous les eaux, au risque de leur rappeler de mauvais souvenirs. "Avant d'emménager à Jaxaay, j’habitais au quartier Darou Rahman 2, à Yembeul. Tout compte fait, la situation est meilleure ici, comparée à ce que je vivais en temps d’hivernage dans mon ancien quartier", a confié à l’APS, Aïcha Gaye, occupante de la villa 408 à Jaxxay 1. "Pour autant, a-t-elle ajouté, il n'est pas question de passer sous silence le fait que les habitations que nous occupons actuellement sont également implantées sur des lieux inondables en période d’hivernage".
 Sur place, si les inondations demeurent une menace pour certaines maisons, les doléances principales des habitants ont trait au manque d’infrastructures dans ces cités où vivent actuellement des milliers d’habitants. "Je m’activais dans le commerce de poissons séchés, pour satisfaire par moi-même certains de mes besoins, mais sans un lieu de vente digne de ce nom, il m’est désormais impossible de continuer cette activité. Actuellement, je l'ai arrêtée", a dit Mme Gaye. "Le constat est que les maisons qui ont été construites pour nous, ici à Jaxay, ne sont pas de bonne qualité. De plus, les femmes enceintes, dont les grossesses arrivent à terme, ont besoin, pour accoucher, de se déplacer vers les maternités des localités environnantes", a relevé Moussa Sow, un autre habitant de Jaxaay. 
"C’est très délicat pour nous de vivre ce genre de situation, car jusqu’à Keur Massar, il nous est impossible parfois de trouver un lieu d’accouchement et c’est de là qu’on se dirige vers la maternité de Niacoulrab ou à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque", a-t-il ajouté. Assimilant Jaxaay à un village, en raison du déficit en infrastructures et de divers autres problèmes auxquels les résidents sont confrontés, Moussa Sow s’indigne plus encore de ce que la localité ne dispose même pas de cimetière. "Si la réalisation de cimetières était prévue dans le projet, il faut dire que jusqu’à présent ils n’ont pas encore vu le jour", a-t-il déclaré, dans un élan quelque peu ironique.



Gala Humanitaire en faveur des sinistrés : L’artiste Oumar Péne donne un point de presse, aujourd’hui
   Par Seneweb news | Seneweb.com |  Jeudi 06 septembre, 2012 10:21  | Consulté 1028  fois  |
Societe | Mots Clés: Oumar, Pene, Inondation, Senegal

Seneweb NewsLetter
source: Seneweb.com
Le chanteur Oumar Péne, par ailleurs conseiller du ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, donne un point de presse ce jeudi 6 septembre à partir de 16 heures, au Grand Théâtre National.
 L’artiste, initiateur du Gala humanitaire « Les voix solidaires » va certainement se prononcer sur le concert en faveur des sinistrés des inondations que le ministre, Youssou Ndour, et beaucoup d’autres artistesaniment, ce samedi 8 septembre, au Grand Théâtre. Les recettes issues decette soirée de Gala seront reversées aux victimes des inondations au Sénégal. Rappelons que les billets de ce concert sont fixés entre 50 000 Francs Cfa et 250.000 Francs Cfa.



En tournee en Asie : Akon se preoccupe du sort des sinistres et offre 10 millions
   Par L'observateur | Lobservateur |  Mercredi 05 septembre, 2012 17:12  | Consulté 3013  fois  
People | Mots Clés: Akon, Fondation, Dakar, Inondation, Degats, Morts, Pluies

Seneweb NewsLetter
source: Lobservateur
De l’Asie où il se trouve actuellement en tournée, Akon se préoccupe de l’actualité sénégalaise. Les ravages causés par les inondations n’ont pas laissé de marbre le chanteur sénégalais. C’est en ce sens qu’il a décidé de faire un geste par le biais de sa fondation, en offrant 10 millions de nos francs aux victimes des intempéries. L’argent, annonce son manager en Afrique Titi Camara, servira à venir en appui au plan Orsec. Alioune Badara Thiam, en bon citoyen, n’exclut pas également de se déplacer au Sénégal, histoire de constater de ses propres yeux le sinistre et d’organiser des concerts pour les populations touchées. Une bonne action à saluer…

Inondations : Pape Diop appelle à une volonté politique réelle d’éradication
   Par Leral | Leral.net |  Jeudi 06 septembre, 2012 21:28  | 

Politique | Mots Clés: Inondation, Senegal pape diop

Seneweb NewsLetter
source: Leral.net
Le Président du Sénat a accepté la suppression de son institution pour une résolution supposée des problèmes d’inondations tout en demandant à l’Etat de songer au « règlement définitif de ce problème ». Car, « la seule suppression du Sénat ne peut résoudre le problème des inondations » tonne-t-il ? 
Pape Diop ne comprend pas que ce phénomène soit récurrent chaque année sans que les pouvoirs publics n’envisagent à une éradication définitive alors que les citoyens contribuent financièrement pour assister les gouvernants et les sinistrés. Il regrette que « chaque année, on demande aux Sénégalais d’être solidaires des sinistrés, l’Etat engage des ressources » mais en vain.
 Le Président du Sénat pense tout simplement que les actions menées sont inefficaces car « on procède au pompage » seulement pour se retrouver dans la même situation « l’année suivante ». Selon lui, « c’est pas possible » de continuer dans cette attitude qui ne traduit qu’une volonté d’entretien de ces inondations. L’ancien édile de Dakar prie les autorités de sortir les sinistrés de ce cercle vicieux en prenant ce problème « à bras le corps et régler définitivement ».



Les ténors de la musique accordent leurs violons pour mobiliser au minimum 150 millions pour les sinistrés
   Par Mamadou Sakhir Ndiaye | Pressafrik.com |  Vendredi 07 septembre, 2012 10:28  | 

Seneweb NewsLetter
source: Pressafrik.com
Mobiliser 150 millions de FCfa au minimum. C’est l’objectif que s’est assigné les ténors de la musique sénégalaise lors du concert de solidarité qu’ils vont organiser demain, samedi au Grand Théâtre, enfin de participer à l’effort de solidarité nationale à l’endroit des victimes des inondations. Pour le moment un montant de 92 millions de FCfa a été collecté, selon le chanteur Omar Pène qui a parlé au nom des « Voix solidaires » lors du point de presse tenu hier, jeudi 6 septembre, au Grand Théâtre.
 En prélude au concert de la solidarité en faveur des sinistrés qui se tient demain, samedi 8 septembre, au Grand Théâtre, les « Voix solidaires » formés autour d’Omar Péne, Thione Seck, Ismaïla Lô  et autre Youssou Ndour, ont déjà fait un collecte de 92 millions  de Cfa. 

L’annonce a été faite hier, jeudi 6 septembre, lors du point de presse organisé dans l’enceinte du Grand Théâtre. «Nous avons sélectionné les artistes musiciens pour accompagner le groupe.  Un groupe « Big band » est mis sur place pour accompagner les artistes musiciens. C’est plus facile pour nous que chacun amène son orchestre, ça prend du temps comme ça se passe ailleurs » ,a  déclaré Omar Péne qui a parlé au nom de ses pairs musicien.  Se disant préoccupés par la situation des sinistrés,  les « voix solidaires »  comptent jouer à fond leur partition pour soutenir les populations victimes des inondations. « C’est bien d’organiser des concerts en faveurs des sinistrés.

Ce qui est important  est que nous ayons les mêmes objectifs.  C’est dans ce sens que les artistes musiciens ont initié le projet des voix solidaires ».A l’issue de ce spectacle de grande envergure, l’objectif est d’atteindre la somme de 150 millions de Francs Cfa. Les fonds collectés lors du concert, rappelle le leader du Super Diamono, seront remis au ministre de l’intérieur.

« Les répétitions ont commencé.  Nous avons limité le nombre d’artistes musiciens pour respecter toutes les procédures. Nous souhaitons que tout  soit bien organisé »,  a  ajouté Omar  Péne,  précisant que le ticket d’entrée au concert a été fixé à 200.000 et  50.000 FCfa. Auparavant d’autres artistes musiciens vont se produire aujourd’hui (vendredi) au stade Iba Mar Diop pour participer à cet élan de solidarité envers les sinistrées. 
Yeumbeul Sud : Une jeune femme accouche, sans assistance, dans les eaux
   Par SenewebNews | Seneweb.com |  Mercredi 05 septembre, 2012 16:58  | 
Insolite | Mots Clés: Accouchement, Inondation, Insolite, Yeumbeul

Seneweb NewsLetter
source: Seneweb.com
La radio Zik fm, dans son édition de 16h30, nous apprend qu'une femme de 20 ans a accouché dans une maison inondée du quartier Hafia 2, à Yeumbeul Sud, dans la banlieue dakaroise. Restée seule avec son père, mal voyant, Khady Sow, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, a dû se résoudre à accoucher dans la cour de sa maison, inondée depuis les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale sénégalaise et l'intérieur du pays. Avertie, sa tante a accouru et a conduit la dame au dispensaire de Boune. Un membre de l'équipe municipale s'est prononcé sur les ondes de la radio et promis que la dame sera évacuée vers des lieux appropriés et prise en charge par la mairie.
 Seneweb NewsLetter
source: APS

Le Parti socialiste (PS) a décidé de mettre en place un comité d’experts, afin de donner ‘’une contribution intellectuelle et technique’’ dans le travail de recherche de solutions durables aux inondations, selon son porte-parole adjoint.
Le PS va également poser ‘’un acte de solidarité à titre de contribution avec les sinistrés des inondations dans les prochains jours’’, a dit Abdoulaye Wilane, mercredi à l’APS, à la fin de la réunion du Bureau politique de cette formation de la mouvance présidentielle.

Abdoulaye Wilane a précisé que cette contribution sera remise au plan ORSEC (Organisation des secours) déclenché, suite aux inondations qui ont fait une dizaine de morts et des milliers de sinistrés au Sénégal.

‘’Le Bureau politique a souhaité, qu’au-delà des actes d’urgence, que toutes l’expertise nationale soit mise à contribution avec l’apport de nos amis extérieurs pour régler définitivement le phénomène des inondations en partant des causes’’, a dit Wilane.

Pour cela, a-t-il estimé, ‘’il faut une volonté politique inébranlable des pouvoirs publics mais aussi des rapports de vérité entre gouvernants et gouvernés pour faire appliquer les lois’’.

Dans le contexte actuel, le PS est ‘’en phase’’ avec le président de la République, Macky Sall, qui a annoncé le suppression du Sénat, a dit Wilane estimant qu’il n’y a ‘’rien de plus normal’’
 

Gala Humanitaire en faveur des sinistrés : L’artiste Oumar Péne donne un point de presse, aujourd’hui
   Par Seneweb news | Seneweb.com |  Jeudi 06 septembre, 2012 10:21  | 
Societe | Mots Clés: Oumar, Pene, Inondation, Senegal


Seneweb NewsLetter
source: Seneweb.com
Le chanteur Oumar Péne, par ailleurs conseiller du ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, donne un point de presse ce jeudi 6 septembre à partir de 16 heures, au Grand Théâtre National.
 L’artiste, initiateur du Gala humanitaire « Les voix solidaires » va certainement se prononcer sur le concert en faveur des sinistrés des inondations que le ministre, Youssou Ndour, et beaucoup d’autres artistesaniment, ce samedi 8 septembre, au Grand Théâtre. Les recettes issues decette soirée de Gala seront reversées aux victimes des inondations au Sénégal. Rappelons que les billets de ce concert sont fixés entre 50 000 Francs Cfa et250.000 Francs Cfa.
Le Plan ORSEC consolide la station de pompage de Grand-Yoff
   Par Aps | APS |  Vendredi 07 septembre, 2012 00:15  | Consulté 781  fois  | 
Societe | Mots Clés: Inondation, Plan orsec, Senegal

Seneweb NewsLetter
source: APS
Des travaux de fortification sont en cours pour rendre fonctionnelle la station de pompage Grand-Yoff, à l'instar de l'aménagement d'édifices de rétention des eaux de ruissellement à Ouest-Foire, au CFPT Sénégal-Japon et à Dalifort, à Dakar, a assuré Pape Diop, Directeur des routes et chef du Groupe travaux et transport du Plan national d'organisation des secours (ORSEC).
‘’Le gouvernement est en train de réaliser les travaux de confortation à la station de pompage de l’Office national d’assainissement du Sénégal (ONAS) de Grand-Yoff (pour permettre à l'édifice de) reprendre les activités dans le bon sens’’, a-t-il dit. M. Diop s’exprimait, jeudi, lors d’une visite de presse organisée par le ministère de l’Intérieur sur les sites en travaux dans le cadre du plan ORSEC. A Grand-Yoff, ‘’après l’effondrement des murs (la station de pompage), nous avons, avec l’aide de la CSE, pu procéder à une reconstruction en faisant des remblais tout autour pour rendre fonctionnel le basin après quatre jours de travaux’’, a-t-il expliqué. ‘’Nous avons prédisposé avec le Groupement national des sapeurs-pompiers et la mairie de Dakar, des batteries pour évacuer les eaux vers l’exutoire’’, a-t-il ajouté. Pour sa part, Ousmane Camara, Directeur de l’exploitation de l’ONAS, a indiqué que ‘’Grand-Yoff est la principale station de pompage des eaux pluviales au niveau de la zone captage’’. 
‘’L’effondrement de ce pan du mur avait commencé à menacer les habitations avoisinantes (…)’’, a-t-il rappelé. ‘’Avec les travaux de reconstruction (...), on a fini de sécuriser la station qui ne s’est d’ailleurs jamais arrêtée pour assurer une continuité dans son fonctionnement’’, a indiqué M. Camara. Après Grand-Yoff, la visite s’est poursuivie au quartier Ouest-Foire où ‘’un mini-basin a été réalisé pour évacuer les eaux du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) afin de soulager la population’’, a dit Pape Diop. ‘’Une batterie électropompe y sera également installée pour permettre à Ouest-Foire de respirer. On est en train de faire des études pour trouver des solutions pérennes pour déverser les eaux à la mer’’, a-t-il annoncé. Les mêmes travaux sont en cours de réalisation, par l’Armée, au niveau du Centre de formation technique et professionnelle (CFPT) Sénégal-Japon et à Dalifort



ALERTE / Fortes pluies à Dakar cette après-midi
   Par Seneweb news | Seneweb.com |  Vendredi 07 septembre, 2012 16:29  | Consulté 6970  fois  |
Societe | Mots Clés: Inondation, Plan orsec, Senegal

Seneweb NewsLetter
source: Seneweb.com
Alors que les Sénégalais se mobilisent de tous bords pour apporter une aide substantielle aux sinistrés des inondations, le ciel continue d’ouvrir ses vannes sur le pays. Dakar et certaines localités du pays accusent de très fortes précipitations ce vendredi depuis 15 heures. Circulation difficile voire impossible sur certains axes routiers. La capitale est de nouveau sous les eaux. Météo Sénégal avait annoncé de fortes pluies ce week-end.

La pluie du 26 août dernier est la plus forte à Dakar depuis 1932 (géographe)
   Par Aps | APS |  Samedi 08 septembre, 2012 16:40  |
Societe | Mots Clés: Inondation, Plan orsec, Senegal, Macky Sall

Seneweb NewsLetter
source: APS
De toutes les pluies tombées sur Dakar depuis 1900, celle du 26 août dernier est la plus forte, après une autre pluie qui avait fait 214 millimètres en 1932, a annoncé samedi Honoré Dacosta, un géographe-hydrologue de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).''La pluie du 26 août, de ce que nous savons des archives, est la plus forte des pluies tombées sur Dakar de 1900 à maintenant, après celle de 1932 qui avait fait 214 millimètres'', a déclaré cet enseignant du département de géographie de l'UCAD, lors d'une conférence sur ''la problématique des inondations''. 
 Plusieurs quartiers de Dakar sont sous les eaux depuis le 26 août. Ce jour-là, la météo indiquait que 155 millimètres de pluie avaient été recueillis à Dakar, entre 9 heures et 11 heures. Depuis cette date, le gouvernement déroule un plan d'organisation des secours (Plan ORSEC) qui consiste à mettre sur pied des structures de prise en charge des sinistrés. Ce plan est mis en œuvre par ''un état-major de commandement, de coordination et de suivi de l’ensemble des opérations propres à neutraliser ou à anéantir toute menace contre les citoyens et leurs biens en matière d’inondations ou de catastrophes'', selon le ministère de l’Intérieur.


Plombées des ailes, les cités "Jaxaay" peinent à prendre leur envol
   Par Aps | APS |  Vendredi 07 septembre, 2012 14:59  | 
Societe | Mots Clés: Jaxaay, Senegal, Inondation

Seneweb NewsLetter
source: APS
Le manque d’infrastructures de base rend peu commode la nouvelle vie des habitants des citées correspondantes réalisées entre Keur Massar et Rufisque, à l'instar des logements du "Plan Jaxaay" destinés au relogement des sinistrés de la banlieue de la capitale, après les inondations de 2005.Des résidents en sont encore à souhaiter une meilleure qualité de vie, dans ces nouvelles citées où il n’existe ni poste de santé, ni même un marché digne de ce nom, alors même que les nouvelles habitations viennent de passer commune, avec Niacoulrab et les Parcelles assainies de Keur Massar, à la faveur du dernier découpage administratif de 2011. 
Il ne faut par ailleurs que quelques millimètres de pluie pour rendre impraticable certaines rues et ruelles de Jaxxay, a constaté un reporter de l’APS, sans compter que même dans ce site, pourtant de relogement, les inondations ont rattrapé certains habitants dont les maisons sont de nouveau sous les eaux, au risque de leur rappeler de mauvais souvenirs. "Avant d'emménager à Jaxaay, j’habitais au quartier Darou Rahman 2, à Yembeul. Tout compte fait, la situation est meilleure ici, comparée à ce que je vivais en temps d’hivernage dans mon ancien quartier", a confié à l’APS, Aïcha Gaye, occupante de la villa 408 à Jaxxay 1. "Pour autant, a-t-elle ajouté, il n'est pas question de passer sous silence le fait que les habitations que nous occupons actuellement sont également implantées sur des lieux inondables en période d’hivernage".
 Sur place, si les inondations demeurent une menace pour certaines maisons, les doléances principales des habitants ont trait au manque d’infrastructures dans ces cités où vivent actuellement des milliers d’habitants. "Je m’activais dans le commerce de poissons séchés, pour satisfaire par moi-même certains de mes besoins, mais sans un lieu de vente digne de ce nom, il m’est désormais impossible de continuer cette activité. Actuellement, je l'ai arrêtée", a dit Mme Gaye. "Le constat est que les maisons qui ont été construites pour nous, ici à Jaxay, ne sont pas de bonne qualité. De plus, les femmes enceintes, dont les grossesses arrivent à terme, ont besoin, pour accoucher, de se déplacer vers les maternités des localités environnantes", a relevé Moussa Sow, un autre habitant de Jaxaay. 
"C’est très délicat pour nous de vivre ce genre de situation, car jusqu’à Keur Massar, il nous est impossible parfois de trouver un lieu d’accouchement et c’est de là qu’on se dirige vers la maternité de Niacoulrab ou à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque", a-t-il ajouté. Assimilant Jaxaay à un village, en raison du déficit en infrastructures et de divers autres problèmes auxquels les résidents sont confrontés, Moussa Sow s’indigne plus encore de ce que la localité ne dispose même pas de cimetière. "Si la réalisation de cimetières était prévue dans le projet, il faut dire que jusqu’à présent ils n’ont pas encore vu le jour", a-t-il déclaré, dans un élan quelque peu ironique.
Inondations: Le Président de la BAD annonce une '' aide d'urgence''
   Par APS | APS |  Dimanche 09 septembre, 2012 03:46  | Consulté 1249  fois  |
Economie | Mots Clés: Inondation, Banque, BAD, Aide, Sinistres

Seneweb NewsLetter
source: APS
La Banque africaine de développement (BAD) compte débloquer ‘’une aide d’urgence’’ pour le Sénégal qui fait face aux inondations causées par les pluies, a annoncé samedi à Dakar son président Donald Kaberuka.

‘’La BAD est un partenaire du Sénégal depuis de nombreuses années et y mène beaucoup d’actions stratégiques pour le développement du pays’’, a déclaré M Kaberuka arrivé à Dakar samedi soir pour une visite de travail.
 Le président de la BAD a indiqué qu'il verra avec les autorités sénégalaises ''comment matérialiser cette aide d'urgence''.
 Donald Kaberuka, visite l’autoroute à péage de Dakar, dimanche à 10 heures 45, annonce un communiqué de l’institution reçu à l’APS.
 Lundi à 8 heures 30, M. Kaberuka rencontre le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances Amadou Kane. La rencontre se tiendra au ministère de l’Economie et des Finances, en présence de Mamadou Kane, gouverneur de la BAD pour le Sénégal.
 Mardi à 11 heures, Donald Kaberuka rencontre le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall. L’audience se tiendra au palais de la République, en présence du Premier ministre Abdoul Mbaye, du ministre de l’Economie et des Finances Amadou Kane et du gouverneur de la BAD pour le Sénégal, selon le communiqué.
 Le même jour, à 12 heures, le président de la BAD donne un point de presse, au palais présidentiel.
 ’’Les interventions de la BAD ont démarré au Sénégal en 1972. A ce jour, le volume total des engagements cumulés du groupe de la BAD au Sénégal se chiffrent environ à 1,11 milliard d’UC, soit l’équivalent de 856,78 milliards de francs CFA’’, indique un communiqué de l’institution reçu le 27 août dernier à l’APS.
 La BAD ’’entretient avec le Sénégal une coopération exemplaire qui s’est matérialisée par d’importantes réalisations dans des domaines aussi divers que les infrastructures routières et portuaires, l’énergie, l’agriculture, l’eau et l’assainissement’’, rapporte ce communiqué.
 Il rappelle qu’au nombre des ’’projets à fort impact’’ de la BAD sur le développement au Sénégal figurent les corridors Dakar-Bamako et Dakar-Conakry, l’autoroute à péage de Dakar, le nouvel aéroport international Blaise Diagne et la centrale électrique de Kounoune (Dakar). 








Conséquences des inondations en banlieue : Des malfaiteurs volent les meubles des maisons abandonnées
   Par Lequotidien.sn | Lequotidien |  Vendredi 07 septembre, 2012 17:00  |
Faits-Divers | Mots Clés: Dakar, Inondation, Degats, Vols, Pluies, Banlieue

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source: Lequotidien
Des sinistrés qui ont abandonné leur maison à cause des inondations sont, depuis quelque temps, victimes de vols. Des malfaiteurs viennent démonter les portes et les fenêtres des maisons abandonnées pour les voler. En plus de cela, ils emportent tous les meubles qu’ils trouvent sur place.

«Le malheur des uns fait le bonheur des autres.» Cet adage peut bien s’appliquer à la situation qui prévaut actuellement en banlieue. Ils sont nombreux les sinistrés à être victimes des malfaiteurs. Ces derniers profitent des maisons abandonnées par leur propriétaire à cause des inondations pour voler tous les meubles qui y restent. A Daroukhane, beaucoup de sinistrés sont victimes de ces actes. La famille Diène a reçu dans la nuit du samedi au dimanche dernier, la visite de malfaiteurs qui ont tout emporté. «Nous sommes chassés de chez nous par les eaux et nous n’avons pas eu la chance d’être recasé quelque part par les autorités. Nous vivons actuellement dans une maison qui nous a été prêtée et qui n’a ni porte, ni fenêtre. En ce qui concerne l’eau et l’électricité, n’en parlons même pas. On a tout volé chez nous», lance, furieux, Pape Seydou Diène, le père de famille.
M. Diène qui digère mal ce vol dont il a été victime tente de revenir sur les circonstances dans lesquelles il s’est rendu compte du vol. «Puisque que la maison dans laquelle nous habitons actuellement n’est pas équipée de portes et de fenêtres, nous avions décidé de laisser certains meubles et autres objets dans la maison inondée. Mais, dimanche dernier, dans la matinée, j’ai été surpris de voir que beaucoup de nos objets ont disparu. Lorsque j’y suis retourné, j’ai trouvé que les malfaiteurs ont même démonté les portes et les fenêtres pour les emporter, en plus du téléviseur, de la radio, du lit et du matelas», raconte M. Diène.
Son voisin Alé Ndoye déclare aussi qu’il a subi le même sort que la famille Diène. «Les voleurs ont enlevé la toiture de ma maison, les portes et les fenêtres. Ils n’ont rien laissé. C’est vraiment difficile pour nous», dit-il. A Yeumbeul Nord, certains, pour ne pas subir le même sort que les familles Diène et Ndoye, ont préféré garder un œil sur leur maison envahie par les eaux. Bien qu’ils soient recasés à l’école de la Cité Asecna, ils continuent de veiller sur leur maison. D’autres ont opté, eux, de rester dans les eaux pour ne pas perdre leurs biens.  «Vous avez remarqué qu’on continue de vivre dans les eaux. Nous n’avons pas le choix. Nous sommes obligés de rester chez nous pour veiller sur nos meubles, sinon les voleurs vont tout emporter. Il y a des meubles que l’on ne peut pas transporter dans les sites de recasement, ni les confier à un tiers», précise Mafall Fall.
Il faut, toutefois, préciser qu’un problème de sécurité se pose toujours en banlieue. L’insécurité est de plus en plus grande, surtout avec les inondations. Les cas d’agression continuent de faire foison




FACE A LA CATASTROPHE DES INONDATIONS : Le Sénat à l’eau


Le Président de la République Macky Sall compte supprimer le Sénat. Il l’a déclaré hier, à son arrivée hier, mardi 28 août 2012, après son voyage interrompu par les inondations. Dans ce cadre, le Chef de l’Etat, Macky Sall a appelé à une application de la loi dans tous les domaines et plus particulièrement au domaine de la construction et de l’aménagement du territoire. Au chapitre de la diplomatie et suite à l’exécution par la justice gambienne de ressortissants sénégalais en Gambie, le président sénégalais a dénoncé fermement l’exécution en Gambie de deux ressortissants sénégalais et annoncé des mesures immédiates dans ce sens.
Le Président de la République, Macky Sall a pris la ferme décision de proposer à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, une loi institutionnelle visant à supprimer le Sénat dont les ressources seront destinées à contribuer à solutionner le plan Orsec. De retour de son voyage en Afrique du Sud qu’il a dû écourter du fait des catastrophes des dernières pluies, le Chef de l’Etat a invité « tous les acteurs à l’effectivité du vote de cette loi pour l’intérêt de la nation. » « Dans cet état d’esprit, c’est un choix judicieux que de soumettre en procédure d’urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. »

Selon le Chef de l’Etat, « des ressources prévues pour cette institution, près de 8 milliards de FCfa, seront ainsi consacrés à la solution des inondations  à travers le projet de gestion des eaux pluviales », a déclaré le Président de la République.
En rapport avec les souffrances vécues par les populations à cause des fortes pluies qui se sont abattues sur l’ensemble du territoire national, le patriotisme vient, aux yeux de Macky Sall, s’imposer au détriment du militantisme. « L’urgence, c’est de venir à bout des inondations, l’urgence c’est de trouver des solutions durables parce que structurelles afin que les populations ne vivent plus les drames de ces derniers jours », a-t-il indiqué.

Cependant, des mesures draconiennes seront prises pour l’application de la loi afin d’avoir une bonne structuration du pays. Et le Président de la République d’engager les services de l’Etat concernés « à veiller à l’application stricte de la loi dans tous les domaines et singulièrement dans le domaine de la construction et de l’aménagement du territoire », a-t-il martelé. Par conséquent, une politique de restructuration sera mise en place afin de résoudre de manière durable la problématique des inondations « avec la mobilisation  de plus de 100 milliards dès l’année prochaine » et le concours de la Banque Mondiale.

En tout état de cause, il invite tous les sénégalais à joindre leurs forces afin d’emprunter « les chantiers de la rigueur, de la discipline et de l’ordre, valeurs et principes sans lesquels il n’est de destin collectif possible mais surtout de développement durable ». Par ailleurs, il a salué tous les efforts consentis par les populations en commençant par le Khalife général des Mourides, Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, à travers son geste de solidarité à Touba pour un montant d’un milliard de francs Cfa et aussi les services de l’Etat.
L’ambassadeur de la Gambie au Sénégal convoqué…
L'ambassadeur gambien au Sénégal est convoqué mercredi à la Primature pour se voir notifier la protestation de l’Etat du Sénégal suite à l'exécution de ressortissants sénégalais condamnés à mort en Gambie. Le président Macky Sall, visiblement très remonté par cette affaire qui défraie la chronique, a demandé « Au Premier ministre de convoquer l'ambassadeur de Gambie et de lui notifier la position de l'Etat du Sénégal face à cette attitude inacceptable. S'il ne vient pas à l'heure indiquée, il devra quitter le Sénégal », a martelé le Président de la République Macky Sall. « Mon devoir est de défendre les Sénégalais, partout où ils se trouvent. Seuls la paix et le bon voisinage peuvent prévaloir entre nos deux pays. J'appelle les autorités gambiennes à revenir à la raison », a-t-il poursuivi tout en demandant à l'Etat gambien de surseoir à l’exécution prévue d'un troisième ressortissant sénégalais en Gambie qui répond au nom de Saliou Niang.

Saër SY (Stagiaire)
et M ND
http://www.djoloffweb.com/actualite/876-face-a-la-catastrophe-des-inondations--le-senat-a-leau
sudonline.sn

DECENNIE CALAMITEUSES DES INONDATIONS: Macky audite la gestion de Wade
(Rewmi 31/08/2012)
http://www.africatime.com/senegal/nouvelle.asp?no_nouvelle=690569&no_categorie=UNE
En réunion du conseil des ministres, le président Macky a entre autres décisions annonce la tenue prochaine d’un conseil présidentiel sur les inondations et l’annulation du poste de vice6président dans la liste des institutions de la République
La réunion hebdomadaire du conseil des ministres d’hier a été l’occasion pour le chef de l’Etat d’instruire le chef du gouvernement a préparer << la tenue d’un Conseil Présidentiel sur les inondations au plus tard, le 20 septembre 2012>>. C’est la, somme toute une volonté affirmée d’apporter des solutions structurelles aux inondations cycliques.

C’était le lieu pour le président Macky Sall de clamer la nécessite de la tenue du Conseil présidentiel sur la question, d’autant que les réponses apportées depuis une décennie au phénomène des inondations ne se sont pas appropriées. Dans le communique qui sanctionne la réunion du conseil des ministres, il est clairement indique que les réponses structurelles proposées jusque-là, sont sans commune mesure avec les résultats obtenus.

Ce qui peut laisser croire que la perspective de remettre au gout du jour la question des importantes sommes d’argent jadis injectées dans ce créneau, risque de refaire surface, avec en filigrane, des audits sur les inondations. En tous cas, nombre de sénégalais s’interrogent encore sur l’utilisation qui a été faite des centaines de milliards destinés depuis 2005, à circonscrire le phénomène des inondations.

En outre, au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil des ministres a entre autre examine et adopte un projet de loi portant suppression du Senat et du poste de vice-président de la République. S’agissant précisément du poste de vice-président inscrit dans l’architecture institutionnelle durant le régime de Me Wade, sans jamais avoir été pourvu, cette décision du conseil tranche définitivement la question. Pour dire donc que le poste de vice-président qui a suscité des vagues de contestations jusqu'à faire chanceler la démocratie sénégalaise, notamment le 23 juin dernier est aujourd’hui range aux oubliettes.

Moussa DIA
© Copyright Rewmi

 




Communiqué de presse des Assises nationales

http://www.dakaractu.com/Communique-de-presse-des-Assises-nationales_a31748.html



Le Directoire des Assises nationales du Sénégal exprime toute sa solidarité envers les populations des diverses régions de notre pays affectées par les inondations qui viennent de semer la désolation et même la mort dans nos familles, nos quartiers et nos villages.

Le Directoire engage toutes ses parties prenantes à marquer et manifester cette solidarité par des actions physiques et morales, matérielles et financières au bénéfice des nombreuses victimes.

Le Directoire exhorte l’Etat à organiser autour du fléau devenu récurrent des inondations une réponse systémique bâtie autour de solutions structurelles et durables définies en concertation avec les populations après consultation de l’expertise nationale et internationale.

2e Communiqué de Presse

Le Directoire des Assises nationales du Sénégal exprime sa vive satisfaction à Monsieur le Président de la République à qui il adresse par ailleurs ses félicitations pour la décision courageuse et opportune prise de supprimer le Sénat et la Vice Présidence, conformément à ses conclusions consensuelles et à l’attente de l’immense majorité de nos concitoyens.

Il exhorte le Chef de l’Etat à faire consolider ces décisions judicieuses dans le cadre des prochaines concertations à organiser autour du projet de Constitution.
Enfin le Directoire encourage le Monsieur le Président de la République à continuer de mobiliser le Gouvernement ainsi que l’opinion nationale et internationale pour la défense des intérêts légitimes du Sénégal et des citoyens sénégalais à l’étranger, conformément au droit international, aux droits de l’homme et aux traditions africaines de bon voisinage avec la République sœur de Gambie.

Fait à Dakar, le 29 Août 2012

Le Directoire des Assises nationales


http://www.thiesinfo.com/Pluies-diluviennes-et-inondations.html

La saison des pluies est très active sur le Sénégal. Après de fortes précipitations qui avaient entraîné des inondations au début du mois d’août, des pluies diluviennes se sont à nouveau abattues au cours du week-end sur une partie du pays. On a recueilli 165 millimètres en quelques heures (l’équivalent de 3 mois de pluie à Paris). Cinq personnes ont trouvé la mort entre samedi et dimanche à Touba et Fatick, au centre du Sénégal, à la suite aux fortes pluies, rapporte la presse locale. Deux personnes ont été tuées à Touba et trois enfants à Diaoulé à 18 km de Fatick.
A Dakar, onze personnes avaient été tuées au début du mois suite aux fortes pluies qui avaient provoqué des inondations dans la banlieue. Le gouvernement sénégalais a déclenché un plan ORSEC (organisation des secours) pour venir en aide aux populations sinistrées.
Depuis 2005, le Sénégal fait face à un cycle d’inondations surtout dans la banlieue de Dakar où après plusieurs années de sécheresse, les populations se sont installées dans des zones naguère inondables. La Banque mondiale a accordé un financement de 55,6 millions de dollars, soit environ 27,8 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal, pour notamment prendre en charge la problématique des inondations, en ciblant notamment 1,2 million de personnes qui vivent dans la banlieue dakaroise.

Dommages et pertes causes par les inondations : pire qu’en 2009 ?



Après les inondations de 2009, la Banque mondiale avait produit un rapport d’« évaluation des besoins post catastrophes » au Sénégal et évalué les dommages et pertes respectivement à 24,004 milliards et 20,469 milliards FCfa. Soit un coût total de 44,473 milliards FCfa. Le scénario de 2012 pourrait largement… inonder ce coût.

En 30 ans (1980 à 2009), les inondations ont affecté plus de 900 000 personnes, tué 45 personnes et causé des dégâts estimés à plus de 142 millions de dollars (71 milliards de FCfa).Le rapport de la Banque mondiale qui évaluait ainsi les « besoins post catastrophes » au Sénégal à la demande du Ministère de l’Economie et des Finances, sous la direction du Ministère de l’Intérieur, constatait pourtant que les pluies qui avaient provoqué les inondations de la fin août 2009 étaient « importantes, mais pas exceptionnelles ».

Plus de 360 millimètres soit le cumul des pluies à la fin du mois d’août 2009. Le « Programme national multisectoriel de prévention, de réduction des risques majeurs et de renforcement des capacités de gestion des catastrophes au Sénégal », qui reprenait le rapport de la Banque Mondiale évaluait en tout cas les dommages et pertes causés par les inondations de 2009, respectivement à 24,004 milliards et 20,469 milliards FCfa. Soit un total de 44,473 milliards FCfa.

En comparaison avec les inondations de 2012, la seule région de Ziguinchor a déjà dépassé 1000 millimètres, en matière de cumul pluviométrique au mois d’août.

Sous ce rapport, on peut aisément imaginer les dommages et pertes causés par les inondations de 2012 à un niveau plutôt exceptionnel.

Suivant des axes sectoriels, le calcul de ces dommages et pertes faisait apparaître, pour les secteurs sociaux, à savoir, les logements, l’éducation, la santé... des dommages estimés à 17,6 milliards de FCfa et 6,902 milliards FCfa pour ce qui est des pertes, soit un total de 24,508 milliards FCfa. S’en suivent les secteurs productifs qui avaient coûté respectivement 3,907 et 7,025 milliards, soit un total de 10,932 milliards FCfa. Le secteur des infrastructures avait accusé des dommages et pertes tour à tour de 2,230 et 6,247 milliards FCfa, soit en tout 8,477 milliards FCfa, alors que pour l’environnement, les pertes et dommages étaient évalués à 261 et 295 millions FCfa, soit un total de 556 millions FCfa.

Où est le PNRR ?

Un Programme national de réduction des risques et catastrophes au Sénégal a été validé en septembre 2011 par des cadres ministériels, des acteurs du système des Nations unies, des membres de la société civile, des chercheurs et universitaires, entre autres. D’un coût de plus 4 milliards de francs CFA, financé une partie par l’Etat du Sénégal et l’autre par les bailleurs de fonds, notamment le PNUD, ce programme devait s’étaler sur cinq ans, sur la période de 2011 à 2015. Il devait en tout cas permettre à l’Etat du Sénégal de « maîtriser les accidents liés aux catastrophes d’origine naturelle et technologique, de mettre en place un système national d’alerte précoce, de doter la Protection civile d’un centre pour la formation et le renforcement des capacités des acteurs, etc ».

Ledit programme devait même être intégré dans la recherche des besoins de financement additionnels du Document de politique économique et sociale (Dpes) couvrant la période 2011-2015 et venir en appoint aux services compétents à opérationnaliser l’axe 03 « Protection sociale et gestion des risques et catastrophes » du deuxième Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP II).

A l’heure où les inondations n’ont sans doute pas fini de faire leurs lots de morts et de dégâts matériels, il faut bien se demander où en est la mise en œuvre de ce programme qui était être l’aboutissement de deux années (le processus avait démarré en 2007) de réflexions et d’analyse de l’ensemble des risques et catastrophes au Sénégal, principalement liés aux inondations, au changement climatique, aux périls acridiens, aux incendies, aux transports de matières dangereuses, des risques industriels, etc…

L’analyse des risques avait abouti à des contraintes liées, entre autres « à la mobilisation des ressources, à la coordination, difficile, de l’ensemble des ministères, des synergies et actions », comme l’avait déclaré d’ailleurs le directeur du plan Orsec, Mar Lô.

Il est d’autant plus regrettable qu’on entende plus parler de ce programme dont la pertinence pourtant réside dans sa finalité qui est de prévenir, pour réduire et gérer les risques et catastrophes. Encore faut-il développer la culture de la prévention et de la réduction des risques au Sénégal car s’ils sont différents, ils ont en commun le fait qu’ils accentuent la vulnérabilité des populations. D’où la nécessité d’un dispositif d’alerte précoce, de coordination, et la promotion de la communication et de la sensibilisation.

[Sud Quotidien] http://www.lasenegalaise.com/?lasenegalaise=infos&infos=societe&societe=220022
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La solution aux inondations passera par un plan directeur d’assainissement (ministre)


Description : La solution aux inondations passera par un plan directeur d’assainissement (ministre)

La solution définitive aux inondations au Sénégal passera par la mise en place d’un plan directeur d’assainissement dont le projet sera bouclé en février 2013, a déclaré mercredi après-midi à Keur Massar (banlieue de Dakar), le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Guèye.

‘’Il faut trouver une solution définitive. Et cette solution définitive, c’est le plan directeur d’assainissement. Nous sommes en train de travailler sur le projet qui sera bouclé à partir de février 2013’’, a-t-il dit, à la fin d’une visite de plusieurs sites inondés de la banlieue de Dakar, deux jours après les fortes pluies tombées sur la capitale sénégalaise.

M. Guèye s’est rendu tour à tour à la zone de captage, aux cités maristes et Fayçal, à Golfe Nord, au croisement Cheikh Béthio, au bassin de rétention de Médina Gounass, à la route de Boune (Yeumbeul) et dans plusieurs endroits de la commune d’arrondissement de Keur Massar.

Partout, les populations sont sorties en masse, exprimer au ministre et sa délégation, leurs préoccupations liées aux inondations accentuées par les dernières fortes pluies.

M. Guèye leur a fait part de la détermination du gouvernement à lutter contre ces inondations. Sur place, plusieurs endroits sont occupés par les eaux, là où des engins de pompage ou de drainage des eaux sont à pied d’œuvre.

‘’Il suffira maintenant de trouver des financements et les bailleurs sont prêts à accompagner l’Etat du Sénégal pour financer ce projet (plan directeur d’assainissement’’, a assuré Oumar Guèye.

Selon lui, pour venir à bout des inondations, au Sénégal et notamment à Dakar et sa banlieue, ‘’il ne s’agit pas de répéter chaque année, la même chose. Il ne s’agit pour l’Etat de verser chaque année, 10, 12 milliards de francs, les mettre dans les inondations et répéter la même chose’’.

M. Guèye a souligné que le dispositif de lutte contre les inondations mis en place, a bien fonctionné, mais a été confronté à de ‘’très fortes pluies’’.

‘’De telles pluies, on en n’avait plus connu depuis plus de 70 ans. Ce sont des pluies fortes qui sont tombées toute une nuit’’ a-t-il ajouté.
http://www.dakaractu.com/La-solution-aux-inondations-passera-par-un-plan-directeur-d-assainissement-ministre_a30794.html



Septembre 2012

Mercredi LA SOLUTION DE MANSOUR SY DJAMIL SUR LES INONDATIONS : PONCTION SUR LES GROS SALAIRES ET RECETTES DES ENTREPRISES
Mardi, 04 Septembre 2012 17:38
Écrit par SENETOILE.COM

Serigne Mansour Sy Djamil affirme que c’est parce que Macky n’a pas consulté Benno Bokk Yaakaar, sur le problème du Sénat, qu’il est obligé de prendre des décidions hâtives, sans convaincre. Estimant que les 7 milliards du Sénat ne peuvent rien régler, il propose la soustraction de 2% sur le gain de tous les salariés, tous secteurs confondus et 0,5% des recettes de toutes les entreprises, pendant 5 ans. Ce qui, selon M. Sy, invité de Grand Oral sur Rewmi Fm, encouragerait les bailleurs à investir au Sénégal. Synthèse de l’entretien.



Description : La solution de MANSOUR SY DJAMIL sur Les inondations : Ponction sur les gros salaires et recettes des entreprises
« J’ai accueilli la suppression du Sénat avec soulagement, j’allais même dire avec délivrance. Pour cause, nous avons mené, au sein des Assises nationales, un combat pour sa suppression tel que le président Wade l’a conçu. Dans un angle concret, Wade prenait le Sénat comme un lieu de recasement de ses militants. Il fallait donc statuer sur cette forme de l’institution, d’autant que Wade en faisait également un moyen de réflexion, pour une succession monarchique ». Ces déclarations sont de Serigne Mansour Sy Djamil, au micro de Grand Oral sur Rewmi Fm. D’avis que le Sénat a toujours posé problème dans différents pays du monde et que le Sénégal a hérité ses lacunes de la France, il n’en estime pas moins que si le modèle de conception est changé, le sénat, en tant qu’institution, a sa raison d’exister. «L’exemple du Botswana qui a bénéficié de l’expertise du comité des sages qui a abouti à la solidité de ses institutions confirme mes propos », précisera-t-il, déplorant une absence de cohérence stratégique au niveau gouvernement de Macky Sall. En effet, Il informe ne point comprendre qu’un Président qui défendait la nécessité du Sénat, il ya peu, puisse le supprimer pour de l’eau qui a envahi le pays. « 7 milliards ne veulent rien dire par rapport au budget national. Les inondations exigent des moyens considérables et ce ne sont pas des bouts de chandelles, comme le capital du Sénat qui vont les régler », tranchera le leader de Bes dou Niak, selon qui, c’est moins la question des inondations, que la pression populaire qui est à l’origine de ce revirement du Président.

…il faut soustraire 2% des salaires du secteur public et privé et 0,5% des recettes des entreprises, pendant 5 ans
« Un Etat a besoin de mûrir ses réflexions, avant de prendre des décisions. Si Macky avait demandé l’avis de BBY, on lui aurait fait comprendre qu’il fallait supprimer l’institution et il n’aurait pas aujourd’hui à faire machine en arrière, avançant des arguments peu convaincants » a ajouté le marabout. Le problème des inondations est une responsabilité partagée. Non seulement, les populations qui inondent les zones non habitables, y ont leur part, de même que l’Etat qui a laissé faire. Aussi, propose-t-il un retrait de2% des salaires des fonctionnaires et des agents du secteur privé et 0,5 % des recettes de toutes les entreprises, pour un délai de 5 ans. « Cela poussera les bailleurs de fonds à investir dans notre pays pour récompenser cet effort commun », dira l’invité de Grand Oral.


 
Rewmi.com
 http://www.senetoile.net/component/content/article/25-economie/17729--la-solution-de-mansour-sy-djamil-sur-les-inondations--ponction-sur-les-gros-salaires-et-recettes-des-entreprises.html
Lundi 3 Septembre 2012 - 11:29



39 milliards de la Banque mondiale pour contrer les inondations au Sénégal

Environnement
Description : artoff101568
La Banque mondiale (BM) a accordé un financement de 72 millions de dollars, soit environ 39 milliards de francs CFA à l'Etat du Sénégal, pour notamment prendre en charge la problématique des inondations, en ciblant notamment 1,2 million de personnes qui vivent dans la banlieue dakaroise, a constaté l'APS.
''C'est un financement de 27,8 milliards FCFA de la Banque mondiale, pour la mise en œuvre du projet de gestion des eaux pluviales et d'adaptation aux changement climatique qui cible 1,2 million d'individus répartis entre Pikine et Guédiawaye dont 600.000 résidents dans des zones inondables'', a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, ministre délégué chargé du Budget.
M. Diallo s'exprimait au cours de la cérémonie de signature de deux conventions de financement entre la Banque mondiale et l'Etat du Sénégal.
La première convention porte sur le financement de la deuxième phase du programme de productivité agricole en Afrique de l'Ouest. L'autre accord est un financement relatif au projet de gestion des eaux pluviales et d'adaptation au changement climatique.
Selon le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Vera Songwé, ces accords permettront de prendre en charge la problématique des inondations qui affectent la banlieue de Dakar depuis quelques années.
''Depuis 2005, notre institution intervient dans la recherche de solutions pour les inondations, mais ce sont des interventions dans l'urgence, et en urgence, on ne peut rien faire de durable. Il faut s'attaquer aux causes profondes du phénomène et traiter le problème dans son entièreté'', a soutenu Mme Songwé.
Elle a insisté sur la réalisation d'infrastructures adéquates pour résoudre définitivement la question des inondations. ''Il faut une mise en œuvre effective du Plan directeur de drainage des eaux pluviales qui a été déjà conçu et validé pour les départements de Pikine et de Guédiawaye'', a dit Vera Songwé.
''84 % des ressources, soit environ 24 milliards FCFA, dans ce projets, seront consacrés au financement d'une partie des infrastructures de ce plan directeur'', a souligné le Directeur des opérations de la Banque mondiale.
Elle a indiqué que ''d'autres contributions seront nécessaires pour financer la totalité des infrastructures de drainage qui s'élève à plus de 100 milliards'' de francs CFA.
 Avec APS et APANEWS
SENEGAL FINANCEMENT : La Banque Mondiale soutient le Sénégal contre les inondations
Publié le 28 août 2012 à 15h02

(REUSSIR) Le gouvernement sénégalais semble avoir trouvé une solution face aux inondations récurrentes qui surviennent à Dakar à chaque période hivernale. En tout cas la Banque Mondiale vient d’appuyer un important programme.
http://www.reussirbusiness.com/17839-SENEGAL-FINANCEMENT-La-Banque.html
La Banque Mondiale accorde au Sénégal un financement d’environ 39 milliards FCFA, avec une contribution de l’IDA d’environ 27,8 milliards FCFA pour le projet de gestion des eaux pluviales et l’adaptation au changement climatique (PROGEP) , ensuite, un autre de 60 millions de dollars (environ 30 milliards FCFA) pour le programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP). Le premier accord permettra la réalisation du PROGEP qui vise à améliorer la gestion des eaux pluviales et la prévention des inondations dans les zones périurbaines de Dakar. Cette stratégie a été mise en place après les inondations de 2009 qui avaient affecté 500 000 personnes et provoqué une régression économique d’environ 45 milliards FCFA. La Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, Mme Vera SONGWE a d’ailleurs rappelé qu’à cette époque, « la Banque Mondiale avait apporté un appui financier d’urgence d’un montant de 3,5 millions de dollars. » Elle poursuivit en faisant remarquer que le but de ce projet est de « s’attaquer aux causes profondes du phénomène en améliorant le drainage des eaux pluviales et la prévention des inondations dans les zones périurbaines de Dakar au profit des populations locales. » Ainsi, il cible 1,2 millions d’individus répartis entre Pikine et Guédiawaye dont 600 000 résidents dans des zones inondables et vise la mise en place d’investissements de drainage qui seront réalisés sur la base du Plan Directeur de Drainage. Il protègera particulièrement les habitants des bassins versants de Dalifort, Thiourour, Yeumbeul-Nord et Mbeubeuss et 660 hectares contre les inondations récurrentes. Par ailleurs, Mme Vera a souligné qu’ »une attention particulière doit etre apportée à la mise en œuvre effective du Plan Directeur de Drainage des eaux pluviales qui a déjà été conçu et validé pour les départements de Pikine et Guédiawaye. » Le directeur du budget du ministèr de l’économie et des finances, Mr Abdoulaye Daouda Diallo rappelle que « ce projet bénéficiera de financements complémentaires du Fonds Nordique de Développement d’un montant de 4,1 millions de dollars, de l’Agence de Développement Municipal pour 2,6 millions de dollars et du Gouvernement du Sénégal pour un montant de 10,6 millions de dollars. »
Enfin, les travaux de construction des drainages démarreront avant l’hivernage 2013 et Mme Vera SONGWE estime que ce projet ne pourra réussi que si les services de l’Etat, les municipalités ainsi que les communautés ne jouent pas leur rôle de surveillance et de préservation des zones inondables non aedificandi. » En terme clair, le directeur du budget assura que le « gouvernement du Sénégal ne ménagera aucun effort pour que les ressources ainsi mises à leur disposition soient gérées selon les termes convenus d’accords parties et que les projets ci-dessus mentionnés puissent bénéficier aux cibles prévues. »






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Des habitants de Jaxaay "rattrapés" par les inondations

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Description : Des habitants de Jaxaay "rattrapés" par les inondations
Les eaux pluviales ont envahi certains logements du plan ‘’Jaxaay‘’, construits pourtant pour reloger certains habitants de la banlieue dakaroise, dont les maisons avaient été inondées par les pluies diluviennes enregistrées au cours de l’hivernage 2005.

Dans cette nouvelle cité située près de Keur Massar (banlieue dakaroise), la forte pluie qui a inondé dimanche plusieurs quartiers de Dakar et des localités comme la ville de Touba, a rendu les rues et les ruelles impraticables. Désormais, il faut patauger pour s’y déplacer.

‘’Avant de m’installer à Jaxaay, j’habitais au quartier Darou Rahman 2 à Yembeul. Tout compte fait, la situation est meilleure ici, comparée à ce que je vivais en temps d’hivernage dans mon ancien quartier. Pour autant, il y a aussi lieu de ne passer sous licence le fait que les habitations que nous occupons actuellement sont implantées sur des lieux inondables en période d’hivernage’’, déclare Aïcha Gaye, une habitante de la cité.

‘’Je crois que cette situation est essentiellement due au fait qu’il n’y pas eu au préalable des études de faisabilité avant la réalisation de ce projet. En fait, il suffit de creuser un trou de plus de deux mètres dans cet endroit pour avoir de l’eau. Et c’est la raison pour laquelle je ne suis pas très surprise par les inondations que nous sommes en train de vivre’’, explique-t-elle.

Mais c’est après un tour dans l’arrière-cour de la maison que l’on comprend mieux comment l’inondation de la maison s’est produite. Toutefois, elle indique que sa demeure n’est pas la seule à se trouver dans cette situation.

‘’La maison qui se trouve derrière la mienne, la 409, se trouve dans la même situation, et toutes les maisons qui se situent à l’angle sont aussi inondées que la mienne’’, signale Aïcha Gaye.

‘’Depuis le début de l’hivernage, nos maisons sont inondées. D’ailleurs, les eaux ont tellement duré ici qu’il y a des vers qui s’y développent’’, explique Bineta Diallo, une autre habitante du quartier.

‘’L’eau est actuellement un véritable problème à Jaxaay. Après les pluies, les maisons, les fosses septiques (…) sont inondées. Et ce n’était pas ce qui nous était dit quand on nous déplaçait des lieux où nous habitions pour nous installer ici, parce que la philosophie qui sous tendait l’acte du gouvernement de l’époque, c’était de nous venir en aide’’, rappelle Moussa Sow, un autre habitant de Jaxaay.

‘’Nous considérons que ce n’est pas comme ça qu’il faut nous venir en aide. Nous avons actuellement vu les problèmes que nous vivons et l’impression qu’il y avait du mieux là d’où nous venions’’, estime-t-il.

Face à cette situation, ces habitants de Jaxaay appellent à l’aide de l’Etat pour un renforcement des moyens déployés pour l’évacuation de ces eaux qu’elles avaient pourtant fui en quittant en 2005 leur quartier d’origine pour s’installer dans cette nouvelle cité.

‘’Nous constatons qu’au cours des hivernages précédents, juste après les pluies, des camions hydraucureurs venaient pomper les eaux et après on remblayait les eaux inondées par du sable’’, rappelle Aïcha Gaye.

‘’Actuellement, il n'y a qu’un seul camion Hydraucureur qui est mis à la disposition de toute la cité. Et ça ne suffit pas pour une évacuation rapide des eaux dans toutes les parties inondées de Jaxaay. L’année dernière, nous étions inondés, mais il y avait assez de véhicules pour curer l’eau. Et mis à part ça, il faut des canaux pour une évacuation rapide des eaux’’, estime quant à elle Bineta Diallo.

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Revue De La Presse Sénégalaise Du 05 Septembre 2012: Les Quotidiens Donnent Priorité Au Traitement Des Inondations

Il y a 7 heures | En savoir plus sur Inondations, quotidiens, Revue de presse

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Les quotidiens reviennent grandement sur les dernières inondations, qui ont causé des dégâts à Dakar plus que dans toute autre ville sénégalaise, avec notamment Le Soleil qui en donne les premiers bilans globaux et officiels, alors que les opérations de secours se poursuivent à l’échelle du territoire national, à travers le Plan Orsec déclenché par les autorités publiques.
‘’400.000 personnes touchées par les inondations’’, soit près de 40.000 familles sénégalaises, annonce Le Soleil, en citant le ministre de l’Intérieur Mbaye Ndiaye, qui évalue par ailleurs à 4 milliards de francs CFA, le budget retenu pour l’assistance des sinistré et la réfection des infrastructures endommagées.
Selon M. Ndiaye, ‘’l’Etat est en train de donner une réponse qualitative à tous les dégâts provoqués par les inondations’’. ‘’Tout est stabilisé, aussi bien dans les stations de pompage que les rues et ruelles des quartiers’’, assure-t-il dans une interview accordée à ce journal.
En rapport avec la question des inondations, des quotidiens dont Le Populaire, reviennent sur la question de la pression foncière à laquelle la presqu’île du Cap-Vert fait face depuis maintenant plusieurs années et qui expliquerait l’ampleur du sinistre né des dernières fortes pluies dans la capitale sénégalaise.
‘’On est confronté à un déficit en réserves foncières’’, relève ainsi le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Khoudia Mbaye, à la Une de ce dernier quotidien. ‘’Sur Dakar, Guédiawaye et Pikine, on n’a pratiquement plus rien’’, précise Mme Mbaye.
Le Quotidien trace le même sillon mais aborde ce sujet sous un angle particulier. « L’armée étouffe à Dakar’’, souligne-t-il ainsi à sa Une. ‘’La boulimie foncière qui refuse de s’estomper à Dakar ne laisse rien sur son passage, même pas la quiétude des forces armées’’. ‘’Les civils font déguerpir les soldats’’, note-t-il ensuite dans ses pages intérieures.
‘’En effet, il n’existe plus une caserne militaire dont la sécurité et la discrétion ne sont pas aujourd’hui remise en cause par les immeubles qui naissent autour du domaine militaire à défaut de l’empiéter. Le comble a été atteint avec le régime libéral qui a érigé le Monument de la renaissance africaine au-dessus du camp des Mamelles’’, explique Le Quotidien.
Pendant ce temps, Sud Quotidien se demande si la rentrée des classes, fixée au premier octobre prochain, se ferait dans les eaux, alors que les sinistrés des inondations continuent de débarquer dans les écoles où ils vivent dans des abris provisoires.
‘’Face aux inondations qui rendent inaccessibles de nombreuses écoles et devant l’occupation d’autres établissements jusque-là épargnés par les eaux, par des milliers de sinistrés, il est toutefois peu probable que les salles de classe puissent ouvrir leurs portes aux dates indiquées’’, écrit le journal.
Dans ce contexte et pour ne rien arranger du tout, Le Pays au quotidien annonce une possible hausse du prix de l’électricité dans une vingtaine de jours. D’où ce titre du journal ‘’Ca va chauffer’’. ‘’Tout porte à croire que la nouvelle grille tarifaire du prix de l’électricité tant redoutée par les consommateurs entrera en vigueur le 1er octobre prochain’’, indique le journal.
Pour le reste, les quotidiens semblent s’intéresser davantage aux affaires qu’à aucun autre sujet, à l’image de Enquête qui parle de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARTP) comme d’une ‘’agence hors la loi’’ où des femmes de ménage, par exemple, sont rémunérées ‘’mieux que des diplômés Bac+5 et DUT’’.
‘’Les secrets d’une banque en gestation’’, titre Direct Info au sujet de la nouvelle Banque nationale de développement économique annoncée par els nouvelles autorités. ‘’Au cœur de ce montage financier figurent des hommes d’affaires très influents dans le dispositif de l’Etat du Sénégal’’, indique le journal.
Rewmi quotidien évoque des ‘’documents explosifs’’ accablant la gestion de Alioune Niane à la tête de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), avec des malversations évaluées en 2007 à 250 millions de francs CFA. ‘’Près de 700 millions entre 2002 et 2007’’, selon le même journal.
Enfin, Walf Grand place signale que le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Abdoulaye Diouf Sarr, ‘’fait jaser’’, notamment du côté des syndicalistes de cette structure. ‘’En effet, sa gestion fait jaser beaucoup de gens qui pensent qu’il est pire que son prédécesseur’’, relève le quotidien du groupe Walfadjri.


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Inondations occupations des salles... Les incertitudes de la rentrée des classes

Dépêche
Mercredi 5 Septembre 2012 - 11:19

A moins d’un report de dernière minute la rentrée des classes est fixée au 1er octobre 2012 pour les personnels enseignants. Ils seront ensuite rejoints par les quelque 3millions d’élèves environ, 3jours plus tard, le 4 octobre 2012. C’est-à-dire exactement dans quatre semaines. Face aux inondations qui rendent inaccessibles de nombreuses écoles et devant l’occupation d’autres établissements jusque-là épargnés par les eaux, par des milliers de sinistrés, il est toutefois peu probable que les salles de classes puissent ouvrir leurs portes aux dates indiquées. Surtout que s’annonce l’organisation de la deuxième session du BFEM avec des épreuves qui vont durer entre 10 et 12 jours.


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Description : Inondations occupations des salles...  Les incertitudes de la rentrée des classes
A quatre semaines de la rentrée des classes pour le titre de l’année 2012-2013, de nombreuses incertitudes planent de nouveau sur l’école sénégalaise. La première et la plus importante est surtout liée aux inondations qui affectent plusieurs établissements scolaires dans la banlieue et à l’intérieur du pays. Mais également à l’occupation de quelques écoles jusque-là épargnées par les eaux, par de nombreuses familles sans abris.

A cela s’ajoutent les impératifs liés à l’organisation de la deuxième session du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui pointe à l’horizon et dont la date fixée au 0 4 octobre, va coïncider avec celle de la rentrée officielle fixée pour les élèves de l’Elémentaire et du Moyen secondaire. Et contrairement aux autres années, cette session concernera plus de 60% des élèves des classes de troisième recalés au mois de juillet dernier.

Mais au rythme où vont les choses, à moins du report de la date prévue pour la rentrée des classes, il sera très difficile d’envisager l’évacuation des sinistrés, d’assainir et de désinfecter les écoles et d’organiser en même temps la deuxième session du BFEM dans un intervalle de quatre semaines. Dans les autres années il y avait certes le phénomène des inondations mais les pluies étaient toutefois de loin moins abondantes. Ainsi la récupération des écoles occupées et leur assainissement ne nécessitaient beaucoup de temps. La campagne de la propreté et de l’hygiène des établissements scolaires organisée à la rentrée durait au maximum une semaine.

C’est pourquoi d’ailleurs quelques secteurs, comme la direction de l’Enseignement élémentaire (Dee) se surprennent désagréablement à constater les fâcheuses contraintes de cette année qui risquent de retarder le démarrage de l’année scolaire. Et s’il y a report, la conséquence sera, à n’en pas douter, l’aggravation des lacunes accusées par des élèves admis en classes de Première et de Terminale déjà victimes des perturbations scolaires de l’année écoulée à cause de la longue grève du CUSEMS et du SAEMS-CUSEMS. Dans une moindre mesure, seront également touchés quelques élèves admis en classes de 5éme, 4éme et 3éme du Cycle moyen dont les enseignants avaient suivi le mouvement de grève de cinq mois durant l’année scolaire écoulée.

Or vu le niveau de qualification des chargés de cours de ce cycle, pour la plupart des volontaires de l’éducation (Des recalés de l’Université sans aucune qualification pédagogique), donc capitalisant très peu d’expérience, il sera difficile d’adopter des raccourcis pédagogiques leur permettant de combler toutes les nombreuses lacunes enregistrées surtout par les élèves en classes d’examens.

Dès lors il n’est étonnant de constater qu’au niveau de certaines chancelleries Nord Africaines, et Européennes, les cellules de coopération commencent à exprimer parfois quelques réticences à accorder des bourses aux bacheliers et à quelques diplômés du système éducatif Sénégalais. Elles se fondent sur les nombreuses perturbations qui émaillent notre système éducatif. Témoins privilégiés de ces événements, elles répercutent l’information dans leurs pays qui en tiennent compte dans leurs décisions d’accorder ou non des bourses à nos diplômés de l’enseignement supérieur, notamment les bacheliers.

Révision systématique du calendrier scolaire

Le Sénégal, pays qui excelle plus que nulle part ailleurs dans l’organisation d’évènements religieux ( ex-4 Korités en une année), semble confronté à d’énormes difficultés liées à l’organisation de son calendrier scolaire dont la programmation n’a jamais tenu compte des crises et des catastrophes naturelles qui sont devenues quasi récurrentes. C’est le cas notamment des inondations et les nombreuses grèves des élèves et des enseignants ainsi que d’autres occasions fantaisistes propres à freiner le fonctionnement réel de l’école et les institutions de l’Etat. Conséquence, sur les neuf mois que comptent une année scolaire la moitié est quasiment constituée de jours sans classes.

Ainsi les programmes scolaires ne sont jamais bouclés à temps par les élèves en classes d’examen ou pas. Or les sujets proposés aux examens ne tiennent jamais compte d’une telle réalité. C’est pourquoi de nombreux spécialistes de ces questions ne cessent d’appeler à la révision systématique du calendrier scolaire et d’anticiper sur tous ces évènements qui compromettent le fonctionnement de l’école afin de permettre de redorer le système. Ainsi certains Sénégalais sont-ils favorables à l’ouverture des classes au début du mois de septembre, comme c’est le cas dans la plupart des pays de la sous région et en Europe mais également de faire adopter une loi qui impose à tous le respect de l’obligation «zéro perturbation », du mois de septembre au mois de juillet, soit de l’ouverture des classes à la fin des examens, de chaque année.

Ces mêmes spécialistes pensent que les mois de vacances peuvent suffire aisément pour l’organisation des négociations syndicales et des signatures d’accords entre le gouvernement et les syndicats.
Source: RFI http://www.pressafrik.com/Inondations-occupations-des-salles-Les-incertitudes-de-la-rentree-des-classes_a88618.html



Appui aux victimes des inondations : Les contributions doivent être versées au Trésor public

Tuesday, 04 September 2012 09:15
Written by Administrator
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Le ministre de l’Economie et des Finances remercie l’ensemble des donateurs qui ont contribué à l’effort de solidarité nationale à l’endroit des populations victimes des inondations.
Toutefois, il rappelle qu’au regard des dispositions légales, les ressources collectées auprès du public ou de toute autre entité, dans le cadre de campagnes menées à l’échel national par tout organisme public ou privé en faisant appel à la générosité publique, doivent être retracées au budget de l’Etat et soumises au contrôle de la Cour des comptes.
En conséquence, les personnes ou organismes désireux de contribuer pour soulager les populations sinistrées sont invitées à procéder au versement de leurs contributions sur le compte SN 00001001000000050001 19, ouvert au nom du Trésorier général du Sénégal, dans les livres de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Pour toutes informations relatives aux modalités de contribution, les personnes intéressées peuvent contacter le Trésorier général à la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor sise 2 Avenue Georges Pompidou Angle Rue Saint Michel (ex Rue Docteur Thèze, BP 202 : téléphone 33 849 91 57 Fax 33 822 55 06.
La liste des donateurs pourra être consultée sur le site du ministère de l’Economie et des Finances : www.finances.gouv.sn




APPUI A L’AGRICULTURE ET A LA GESTION DES EAUX PLUVIALES
57,8 milliard de F CFA pour soutenir l’agriculture et améliorer la gestion des eaux pluviales.

La Banque mondiale décaisse 57,8 milliards de F CFA pour la 2ème phase du Projet de Productivité agricole en Afrique de l’Ouest et la mise en œuvre du Projet de Gestion des eaux pluviales et d’Adaptation au changement climatique.
La signature des accords de financement s’est déroulée ce vendredi 24 août 2012 au Ministère de l’Economie et des Finances.

La Banque mondiale s’est encore signalée, quelques jours après son intervention pour appuyer le secteur de l’énergie. Cette fois-ci, ce sont l’agriculture et la gestion des eaux pluviales qui vont bénéficier de la manne financière de l’institution financière internationale. En effet, Elle a mis à la disposition du Sénégal un financement d’une valeur de 57,8 milliards de F CFA pour soutenir l’agriculture, améliorer la gestion des eaux pluviales et prévenir les inondations dans les zones périurbaines de Dakar.

Ces deux nouvelles conventions de financement ont été signées, ce vendredi 24 août, à la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances, par Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, Ministre délégué chargé du Budget et Madame Vera SONGWE, directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Gambie et les Iles du Cap-Vert, entourés de leurs collaborateurs respectifs. C’était également en présence de Monsieur Mouhamadou Kabirou SOW, Directeur général de l’Agence de Développement municipale.

Ces conventions portent respectivement sur un financement de 30 milliards de F CFA pour la 2 ème phase du Projet de Productivité agricole en Afrique de l’Ouest et un autre de 27,8 milliards de F CFA pour la mise en œuvre du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique.

A propos du Projet de Productivité agricole en Afrique de l’Ouest, l’intervention financière de la Banque mondiale est destinée à soutenir l’agriculture qui demeure un instrument fondamentale de développement économique durable, d’amélioration de la sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté et de création d’emplois. Dans cette 2ème phase, il s’agit, d’abord de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole dans les filières susceptibles d’accroître de 6 % le taux de croissance agricole des pays participants, ensuite, de permettre la diffusion à grande échelle des technologies grâce à l’implication de l’Agence de Conseil agricole et rural, L’institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) et l’Institut de technologie alimentaire (ITA), entre autres.

En ce qui concerne la gestion des eaux pluviales, le soutien de l’institution de Bretton Woods est destiné à s’attaquer aux causes profondes des inondations en améliorant le drainage des eaux pluviales et la prévention de ces mêmes inondations dans les zones périurbaines de Dakar au profit des populations locales. Ce projet a ciblé 1,2 millions d’individus répartis entre Pikine et Guédiawaye dont 600 000 résidents dans des zones inondables.

Dans une déclaration faite lors de la cérémonie de signature, le Ministre Délégué chargé du Budget, a précisé que la participation du Sénégal au Projet de Productivité agricole en Afrique de l’Ouest s’inscrit en droite ligne de la vision du gouvernement en matière de politique agricole déclinée dans la Stratégie de Croissance Accélérée, la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale et le Programme national d’Investissement agricole. Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré qu’avec l’appui de la Banque mondiale, la réalisation de la première phase de ce projet a presque atteint l’ensemble des objectifs prévus à quelque mois de sa clôture.

A propos de la gestion des eaux pluviales, le Projet va bénéficier de financements complémentaires, notamment du Fonds Nordique de Développement d’un montant de 4,1 millions de dollars, de l’Agence de Développement municipale pour 2,6 millions de dollars et du Gouvernement du Sénégal pour un montant de 10,6 millions de dollars.

Le Ministre Délégué chargé du Budget a assuré la Présidente des opérations que « le Sénégal ne ménagera aucun effort pour que les ressources ainsi mises à sa disposition soient gérées selon les termes convenus entre les différentes parties et que les projets ci-dessus mentionnés puissent bénéficier aux cibles prévues ».

Pour terminer, Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO n’a pas manqué de remercier la Banque mondiale pour sa disponibilité « à l’appel de notre pays, à chaque fois qu’il s’est agi de nous accompagner sur la voie du développement ».

Pour sa part, la directrice des opérations de la Banque mondiale s’est dit convaincue que ce projet relatif à la gestion des eaux pluviales permettra d’améliorer le cadre de vie des populations qui sont durement affectées, presque chaque année, par les inondations. Ce projet approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale le 10 mai 2012 prévoit, entre autres, selon Madame Vera SONGWE, de construire 28 km de réseaux de drainage des eaux pluviales sur la base d’un Plan Directeur de Drainage, de promouvoir une véritable politique de prévention urbaine intégrant les risques d’inondations et d’engager les communautés de base dans la réduction des risques d’inondations et la gestion des eaux pluviales.

A en croire Madame la Directrice des opérations de la Banque mondiale, le projet bénéficiera directement à une population estimée à 132 000 habitants et indirectement à l’ensemble des habitants, soit 424 000 personnes, vivant dans les bassins versants de Dalifort, Thiourour, Yeumbeul-Nord et Mbeubeuss. Le projet permettra également de protéger 660 hectares contre les inondations récurrentes et compte démarrer la construction des ouvrages de drainage avant l’hivernage 2013.

La question de la maintenance et de l’exploitation des ouvrages de drainage est une préoccupation hautement prise en compte dans l’exécution du projet. Par ailleurs, Madame Vera SONGWE est d’avis que ce projet ne pourra pas réussir si les services de l’Etat, les municipalités ainsi que les communautés ne jouent pas leur rôle de surveillance et de préservation des zones inondables non ædificandi.

Abordant l’autre volet de la signature, la directrice des opérations de la Banque mondiale soutient que le Sénégal mérite un appui considérable car il demeure l’un des rares pays à atteindre le taux d’investissement dans l’agriculture de 10% ciblé par le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA).

Malgré ses progrès, elle reconnaît que l’agriculture dispose encore d’une marge de progression considérable pour produire davantage et diversifier la production, du fait de la réserve de terres arables et/ou irrigables non encore exploitées et des gains de productivité encore possibles (25% à 100% selon la culture et la région). D’ailleurs, précise-t-elle, c’est sur ce dernier point que la Banque mondiale a concentré ses efforts en apportant les financements au Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) initié par la CEDEAO.

En effet, le WAAP s’inscrit dans une dynamique d’accroissement de la productivité agricole à travers un appui aux services de recherche et de conseil agricole afin de permettre une génération et une diffusion à grande échelle de nouvelles technologies agricoles et agro-alimentaires. Ce projet vise à asseoir les bases d’une intégration régionale agricole à travers la coopération entre les institutions de recherche et de conseil agricoles pour favoriser la dissémination transnationale des technologies agricoles améliorées mises au point.

Le WAAPP bénéficie d’un programme financier sur dix en deux phases de cinq ans et couvre actuellement 13 des 15 pays de la CEDEAO.

Madame la directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Gambie et les Iles du Cap-Vert a assuré les autorités sénégalaises que le WAAPP continuera d’être pour la Banque Mondiale un instrument phare d’appui à l’Intégration Régionale pour l’Afrique de l’Ouest et la mise en œuvre de notre Plan d’Action Régional pour l’Afrique sub-saharienne.

Elle reste convaincue que cette nouvelle phase va contribuer à l’émergence d’une agriculture performante porteuse de croissance, de sécurité alimentaire et des conditions de vie meilleure, surtout en milieu rural.

Source : Ministère de l’Economie et des Finances

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