ETHIQUE, EQUITE /EGALITE ET DEMOCRATIE DEVANT LA CATASTROPHE : le cas des inondations



THIAM Mame Demba
Guédiawaye, le 22 octobre 2011









ETHIQUE, EQUITE /EGALITE ET DEMOCRATIE DEVANT LA CATASTROPHE : le cas des inondations

La négation de l’éloquence c’est de ne pas être écouté, Jean-Denis Bredin et Thierry Levy, Convaincre : Dialogue sur l’éloquence. Je me suis déjà demandé ce que je pouvais venir dire devant les gens qui connaissaient mieux que moi cette situation catastrophe que l’on vit avec les eaux des inondations. Moi j’y suis arrivé avec mes étudiants qui habitaient ces zones dont une bonne partie est rayée de la carte. En disant cette conférence, je veux plaire certes à ceux qui m’ont sollicité, je veux émouvoir aussi – dans ces temps modernes on nous demande de nous indigner, mais en plus je veux persuader. Il n’est plus temps d’agir, il est tard, il faut faire autre chose. C’est ce que je répète partout, cette situation n’appelle pas une solution ponctuelle, mais une solution politique à long terme.
C’est la raison pour laquelle j’ai intitulé mon intervention : ETHIQUE, EQUITE /EGALITE ET DEMOCRATIE DEVANT LA CATASTROPHE
Et l’éthique, selon un de nos compatriotes que je cite dans mon ouvrage et que je ne connais pas, C’est le Pr Ndiaga Loum, 2011 – ‘’Si le droit est une colonne qui met du temps à prendre forme, à s’inscrire dans le temps, l’éthique, c’est ce qui intervient d’urgence en zone sinistrée pour apporter les premiers secours’’.

 De nombreux propos sont notés dans la presse en 2010, Cf. les articles qui évoquent les combats que mènent les jeunes contre l’eau et un système politique et social, surtout pour l’équité et la justice devant la catastrophe.

Alassane Hanne, 2010 – Manifestation contre les inondations dans la banlieue. Les populations brûlent des pneus. Double Less lance un  ultimatum à l’Etat. ‘’L’Observateur’’ n°2086 du Jeudi 2 Septembre 2010, p.3.
Alassane Hanne, 2010 – Affrontements entre gendarmes et populations à Thiaroye-sur-mer. 9 manifestants seront déférés au parquet aujourd’hui, l’adjoint au maire entendu pendant 3 heures. ‘’L’Observateur’’ n°2113 du Mercredi 6 Octobre 2010, p.6.
Lorsque vous êtes affectés par un sinistre, on vous demande de chercher une autorisation avant de crier votre dépit en appelant au  secours. Où est l’éthique dans tout cela ? Il faut convoquer notre apprentissage de la culture sémantique pour expliquer certains mots qui pourtant sont dans notre culture. ‘’Niit niit tay garabam’’. ‘’ Devant n’importe quel accident la personne est appelée à réagir. C’est cette réaction qui fonde l’éthique qui est profondément humaine. Et au lieu de le secourir, celui qui doit l’aider l’enfonce dans la catastrophe.
Imaginer des gens qui manifestent pour alerter en ce qui concerne leur situation, on les réprime. Deux choses : les formes de manifestations sont à l’image des possibilités de réactions des politiques, Vous appelez les secours pour sortir de l’eau, on vous envoie des policiers pour vous réprimer. Là où il y a l’éthique et l’intelligence : toutes les deux forces utilisées de manière éthique peuvent contribuer à bien répondre à la sollicitation manifestée par ceux qui sont dans la détresse.  Illustrons l’argent payé à ceux qui répriment et le carburant et la logistique utilisés pouvaient bien allés aux Sapeurs qui auraient fait ce qu’ils peuvent avec le volontariat de ceux qui manifestent.
L’obligation d’assistance est inscrite dans le texte fondamental qu’est la Constitution. ‘’ 2001 Constitution du Sénégal - Loi n° 2001-03 du 22 janvier 2001 portant Constitution - Titre II. — Des libertés publiques et de la personne humaine, des droits économiques et sociaux et des droits collectifs.
Article 7. — La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à l’intégrité corporelle notamment à la protection contre toutes mutilations physiques.
Le peuple sénégalais reconnaît l’existence des droits de l’homme inviolables et inaliénables comme base de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.
Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Les hommes et les femmes sont égaux en droit. Il n’y a au Sénégal ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille.
Article 8. — La République du Sénégal garantit à tous les citoyens les libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs.
Tout le Monde sait que ceux qui nous ont gouverné avant l’alternance avaient failli en matière de lutte contre les catastrophe et notamment face aux inondations qui ont constituées un slogan de campagne électorale et un cheval de bataille de l’opposition d’alors qui avait exploité la cristallisation et le mécontentement résultant des cœurs de ceux qui étaient affectés.
Ceux qui ont été victimes peuvent en témoigner. Leur éthique est allée vers le contre-pouvoir, en espérant des solutions.
Mais ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, ont aussi montré leur limite face à une catastrophe qui est montré plus dramatiquement en espaces occupés en un temps plus court, disons sur une décennie.
Rien qu’en 2011, au moment où on a commencé à compter les victimes affectées par la catastrophe, on nous disait qu’il n’y avait rien de dramatique que les nouvelles motopompes ‘’japonaises par leur puissances feraient l’affaire. Aujourd’hui l’affaire des inondations n’est pas une question de motopompes. C’est une question de volonté politique qui ira chercher beaucoup de moyens à l’image de ce qu’on a appelé les grands projets ou chantiers de l’Alternance. Il y aura tôt ou tard les grands chantiers de l’Assainissement. C’est une demande populaire venant de la grande majorité. Alors que les derniers grands chantiers ont été une demande populaire venant d’une minorité. Réussir des programmes d’infrastructures comme des autoroutes ou l’adduction en eau sans y greffer l’assainissement est un échec prévisionnel. Car cela aurait pu simplement être greffé aux différents programmes. Mais on a voulu voir petit avec le PAQPUD qui a édifié des latrines et des puisards dans des zones où on a des densités de + de 15000 personnes au Km² et en zone sableuse en plus. Techniquement ce n’est pas responsable. C’est le cas des bassins de rétention. Ce sont des solutions ponctuelles dont la durabilité doit être remise en question. Si l’on évoque le système de battance de la nappe, on doit vite corriger et quitter ce type de solution.

C’est l’éthique qui avait fait introduire au début de l’indépendance le Plan ORSEC ou Organisation des Secours. La défense civile aujourd’hui utilise les plans de contingence en s’appuyant sur les volontaires civiles. Les Sapeurs qui s’en occupent au Sénégal n’ont pas cette mission. On doit avoir un autre corps de Sapeurs marins, spécialistes de la lutte contre les inondations. C’est le contexte qui crée les réponses et les bonnes solutions.

Au lieu d’y mettre les moyens, on nous demande de mettre sur pied les comités locaux de lutte contre les inondations et on demande aux structures décentralisées : ‘‘Communes d’Arrondissement, Mairies et d’autres bailleurs à rechercher de lutter ponctuellement ou localement contre les inondations. ‘’Penser localement et agir globalement. Mais avoir globalement les moyens et agir localement aussi est plus éthique dans un contexte de pauvreté générale et individuelle.
Au lieu de donner les moyens à la décentralisation pour faire le développement collectif, les autorités réfléchissent des solutions locales. Il n’est pas possible de faire face à une catastrophe localement et ensuite essayer de se développer ou surmonter les autres étapes du développement infrastructurelles (construire des écoles, des hôpitaux et offrir des cadres d’épanouissement économique.).
On érige l’aide en politique sans considération morale. L’aide ne s’inscrit pas dans une éthique. Elle enfonce la personne dans une situation ‘’d’assistée’’, de faiblesse, voire de honte inadmissible.
Convoquer l’éthique devant une victime pose le problème de la responsabilisation, d’être quitte avec sa conscience. Le Premier Ministre Me Souleymane Ndéné Ndiaye a trouvé à demander aux gens : ‘’qui vous a demandé de venir vous installer là’’ ? Face à la catastrophe, seul l’Après-catastrophe permet de poser ce type de question. Nul n’ira s’installer dans une zone à risque de manière consciente.
Cependant l’avant-Catastrophe est plus problématique que l’Après.
De ce point de vue l’éthique politique pose la question qui consiste à dire qui doit anticiper et ne lève pas le petit doigt est aussi responsable. C’est une litanie de dire que gérer ‘’c’est prévoir’’. Et tout le monde sait qu’il était promis par ceux qui nous dirigent qu’il n’y aurait plus jamais inondation au Sénégal s’ils étaient élus.
Les élus avancent l’effet-surprise. De nos jours l’effet surprise ne saurait être défendu ou plaidé.
-          La banalisation et les stratégies de survie sont mises en avant, en se substituant de facto à l’éthique.
On ne s’indigne que peu et de manière vraiment éphémère. On laisse le temps agir et on oublie. C’est ce qui explique que lorsque le problème resurgit en surface il alimente les mécontentements, ressentiments et cristallise les sentiments négatifs qui peuvent exploser à tout moment. L’image d’une bouilloire hermétique que l’on chauffe et qui finira par exploser nous est renvoyée.
Au nom de l’éthique, prenons garde er agissons par anticipation, agissons en continu et de manière durable par un suivi renforcé par les études, des connaissances soutenues pour faire face à la catastrophe des inondations.
L’éthique ne saurait s’accommoder d’un îlot de richesse dans un océan de pauvreté, car tôt ou tard l’îlot finira par être englouti. Un riche dans un pays pauvre n’est vu de l’étranger que comme un habitant d’un pays pauvre, donc comme un pauvre riche.
On pourrait illustrer longuement et plus longtemps le propos éthique de manière imagée, car ne pas apporter de secours alors que cela est nécessaire inscrit celui qui peut et doit le faire hors de la norme éthique.
L’interpellation se fait souvent de manière violente, silencieuse. Dans l’un comme dans l’autre cas on peut se faire entendre des politiques qui se sont singularisés aujourd’hui par leur inaction.
Aujourd’hui, le contexte milite à une nécessité, une utilité et une urgence pour l’intervention. Il ne faut pas se voiler la face.
L’éthique peut se heurter à la connaissance. On n’agit pas parce qu’on ne sait pas !
Cependant l’éthique peut se nourrir de la conscience. Mais elle peut aussi nourrir la Conscience.
Avoir le droit de son côté ne confère pas la vérité, mais donne le pouvoir de juger. Juger avec la vérité, c’est surtout se juger soi-même et devant la catastrophe, on risque de nous juger nous-même avec un brin de culpabilité.

L’équité et l’égalité.
Les textes de lois recopient fondamentalement dans leur préambule : Tous les citoyens d’un pays naissent libres et égaux en droit et en devoir. Mais la suite ce n’est pas face à la catastrophe.
Le texte de la constitution a été renforcé par des codes et autres textes qu’on a rajouté pour répondre à plusieurs interpellations pour lesquelles l’Etat n’avait pas une réponse juste.
-          Code de l’Eau
-          Textes de la décentralisation
Souvent le mot inondation n’est même pas évoqué, sinon il est effleuré.
Face à toute catastrophe le droit d’équité renvoie à une égalité de tous en besoin d’assistance jusqu’à la possibilité d’être comme tous les citoyens. La démonstration banale est renvoyée par les indemnisations après les catastrophes que l’on observe un peu partout à travers la planète. L’Etat a obligation d’assistance vis-à-vis de l’ensemble de ses citoyens.
L’iniquité se lit aujourd’hui dans une image folle. Reprenez les quartiers irréguliers : c’est quoi un quartier ‘’irrégulier’’ lorsque vous permettez à quelqu’un de disposer de l’eau, de l’électricité, du téléphone et d’autres commodités, vous nommez un délégué ou un Chef de quartier, vous l’intégrer spatialement dans un décret qui érige sa collectivité dans une commune ou collectivité locale et vous lui dites que au plan foncier il n’existe pas ou son terrain n’est pas régularisé par une assiette foncière. L’irrégulier c’est l’Etat qui ne sait pas répondre de manière claire à une question historique qui a affleuré et qui pose une problématique qui mérite réponse. Les statuts fonciers ont leur histoire. Ils doivent avoir leu texte de loi réglementé.
A - ton des villages réguliers ou irréguliers, des villes régulières ou irrégulières. Alors réfléchissons un peu ! La banlieue est identitaire et est en marge d’appropriation. Nous devons y mettre tout sauf la marginalité, même à la marge de la ville, n’est pas juste, ni équitable. C’est la ville qui est à la marge de la banlieue. Alors un quartier dès qu’il existe ne peut plus être spontané. Ou bien quel quartier n’est pas spontané. La réponse est que certaines villes ont rattrapé des villages et les vides des villages ont été urbanisés. Ce qui a posé automatiquement une question sans réponse.
Alors les découpages administratifs doivent tenter de répondre aux demandes des propriétaires pour une régularisation foncière rapide au lieu de confiner les gens dans des vides juridiques qui posent véritablement la question de l’égalité et de la légalité.
Lorsqu’on est dans une ‘’structure acceptée’’ comme un quartier et qu’il y a un marché qui permet de percevoir la taxe quotidienne, alors que les propriétaires des maisons ont du mal à se faire accepter dans l’assiette foncière. Cela pose vraiment problème.
Alors dans bien des cas le défaut d’assainissement peut–il se justifier par le statut foncier. On est citoyen et on appartient à une entité administrative qui participe à la ville politique et collective. On vote en tant que militant, citoyen, mais mon quartier par le statut foncier est irrégulier. Politiquement, non ! Foncièrement oui ! Ce n’est pas possible.
-          L’argument du défaut d’assainissement se situe à deux niveaux de faiblesse structurelle :
La forte croissance démographique qui a fait que l’occupation spatiale a une histoire normale. On est passé des villages aux villes et aux agglos hybrides, ni ville, ni village : bidonville. Ça n’est pas sérieux.
Le second argument correspond au déficit d’alimentation en eau que l’on confond avec l’Assainissement.

Dans ce contexte de modernisation mondiale, le Sénégal doit avoir, même dans ses villages réculés la suppression des fosses septiques. Leur existence participe de notre retard sanitaire.
A cette image les bassins de rétention, sont à une autre échelle comme des fosses mais avec les eaux à l’air libre. Ces bassins recomposent un paysage lacustre.
L’égalité c’est l’interprétation de l’Alimentation en eau avec une tuyauterie. Alors si l’eau apportée après usage est stockée, on la sort des quartiers sinon on l’infiltre et elle va réalimenter la nappe qui est aujourd’hui saturée. Imaginons le même processus inversé et l’eau est retournée dans des bassins pour être traitée et réutilisée. J’ai écrit à ingénieur du Monde pour les écoles inondées du Sénégal pour une idée que j’ai de retourner l’eau en utilisant un procédé ancien d’exhaure avec les châteaux d’eau au niveau des écoles. Imaginons chaque école avec son château d’eau, pompage, stockage, purification et utilisation pour arrosage et besoins sanitaires. La conservation en hauteur doit être testée.

La démocratie

L’éthique, et l’équité fondent par la légalité ce qu’on a l’habitude de désigner comme la démocratie. C’est un concept connu de tous et qui suggère une gouvernance égalitaire. Face à la catastrophe, en bonne moralité, mettre tout le monde dans de bonnes conditions pour faire face au sinistre en utilisant les moyens et les ressources communes.
Dans notre pays la démocratie pose en filigrane les questions politiques surtout d’élection et de gestion territoriale. Je n’ose pas dire que cela s’arrête là, mais c’est comme si. Après les joutes électorales, toutes les autres questions sont moins traitées à l’échelle démocratique, mais culturellement et socialement parlant pour ne pas dire historico - culturellement dans le sens du ‘’massla’’ et de l’espérance, si ce n’est de la volonté divine, nous acceptons et voulons expliquer tout souvent fatalement. Mais l’histoire nous rappelle que l’ORSEC a été introduit en 1963 et elle ne permet pas aujourd’hui tous les problèmes liés aux catastrophes. Alors inventons des solutions qui s’inspirent de l’organisation démocratique que nous voulons avoir. Il y a quelques temps, je disais que ceux qui nous gouvernent sont plus intelligents que tous. Mais ils n’ont pas le temps pour mettre en œuvre des politiques qui règlent les problèmes urgents comme c’est le cas des inondations. Et à ce titre je suggérais la création de corps de volontaires en appoint ou appui à un nouveau corps de sapeurs-pompiers municipaux ou appartenant aux collectivités décentralisées pour répondre correctement aux problèmes posés par les inondations à chaque échelon territorial comme on veut y amener des autorités par des élections démocratiques.
En 1999, à la veille des élections de l’Alternance démocratique, on avait des promesses et les premières marches ont été organisées sur l’Avenue Malick Sy avec le MDS Niax jerinu de Cheikh Sarr et depuis lors Rien.
Des promesses, vues en 2005 avec le Plan Jaxaay, en 2008 avec la promenade de Wade dans les eaux ici à Guédiawaye et en 2009, l’inversion de majorité qui a installé à la tête de plusieurs communes du Sénégal des maires issus de l’opposition. Leurs discours et promesses sont restés en l’état démocratique, c’est-à-dire un discours de tromperie électoraliste.
Après 2000 on a vu que du tâtonnement, de l’improvisation, Dieu que du bricolage.
Après Mars 2009 que du ping-pong, la culpabilisation sans la responsabilité qui secoue fortement la démocratie. Tous les candidats aux différents postes, depuis le plus haut perché jusqu’au poste de Conseiller Municipal, chacun y est allé de sa thérapie (verbale) souvent prospective et vide de solution durable.
Souvent il s’agit d’une passe - d’armes entre acteurs du pouvoir Central et du pouvoir décentralisé. Entre, qui doit gérer les inondations que l’on inscrit tantôt dans le flou des textes dits Code de l’environnement, de l’urbanisme ou des Collectivités locale et rarement dans le texte de la Constitution. Si l’on pose dans un petit pays pauvre, la question de ‘’qui doit prendre en charge la question de l’évacuation des eaux qui affectent les populations ?’’ C’est que nous sommes vraiment, mentalement, pauvres. C’est une question qui n’a pas sa raison d’être, nous sommes tous interpellés, même si les intellectuels ne sont pas bien écoutés. Les jeunes ingénieurs et les jeunes décideurs doivent voir cette question comme le plus fort appel des secours lancé par une communauté de victimes qui souffrent dans sa chair après avoir crié le plus fort possible en disant au Secours ! C’est tout. Tous ceux qui parlent fort ont tendance à le faire lorsqu’il y a des postes, des sous ou des prébendes.
Demain si on est Démocratiquement désignés sans solution les acteurs qui utiliseront l’eau des inondations comme slogan ou un mot d’ordre politique mettront à la surface comme leurs prédécesseurs un désordre social et surtout économique, car ceux qui perdent plus dans les inondations, ce sont les plus démunis, donc c’est le pays, car d’un chaos (KO) qui résulterait que de la maîtrise d’une eau stagnante temporaire, mal exécutée, on se relèverait difficilement. Je me demande, ‘’quelle autre défi saurait-on relever ? Si on n’est pas capable de sortir nos compatriotes de ce sinistre qu’ils vivent depuis plus d’une décennie. Nous sommes tous interpellés directement ou indirectement. C’est l’heure de porter Secours !


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